[TEST] A Plague Tale : Innocence, la peste lui va si bien
Il y a des jeux comme ça, que tu découvres des mois, des années après la sortie, et qui te mette une petite claque comme ça, au calme. C’est le cas pour A Plague Tale : Innocence, bébé du studio français Asobo Studio que l’on ne présente plus aujourd’hui, disponible depuis mai 2019 sur PC, PS4 et Xbox One. C’était l’un des jeux qui étaient dans ma wish-list, que j’avais fortement envie de découvrir, mais malheureusement le temps, l’occasion et tout le trinlinlin, tu connais les bails. Mais, en fouinant sur le Xbox Game Pass, j’ai vu qu’il été disponible, hop, j’ai pas cherché, let’s go pour A Plague Tale : Innocence. Et ce n’est que maintenant que je te donne mon avis, et ouais, mieux vaut tard que jamais ! Il était une fois, mon test d’un jeu qui va sûrement te plaire…
Once upon a time, la famille de Rune
XIVème siècle, période où la peste envahit le Royaume de France. Guerre, maladie, mort, disons qu’il y a plus gaie comme ambiance haha. A Plague Tale : Innocence te raconte l’histoire de famille de Rune, et plus précisément celle d’Amicia et Hugo de Rune. Deux enfants qui vont devoir s’enfuir de chez eux pour différentes raisons (tu te doute que je ne vais rien spoiler ici toi-même tu sais) afin de demander de l’aide et d’avoir quelques réponses aux questions qu’ils se posent. Ce ne sera pas une promenade de santé pour nos héros puisqu’on est en pleine époque de guerre, ils vont devoir mener lutter contre l’Inquisition, responsable de tout ce ce malheur. L’histoire de A Plague Tale : Innocence est captivante, 17 chapitres au total qui personnellement, sont passés à une vitesse folle tellement que j’étais à fond dedans. Le duo Amicia/Hugo est si attachant, un frère et une sœur qui vont apprendre à se connaître, à s’entraider, à être unis face à l’adversité. C’est clairement le gros point positif de ce jeu, sa narration incroyable !
Un magnifique jeu Made in France, s’il te plait
Tu vas clairement mitrailler le bouton share de ta console tellement que ça envoie du lourd. Asobo Studio, ils ne font pas les choses à moitié hein. Le jeu est d’une beauté, mamamia ça fait du bien à nos petits yeux. Des graphismes soignés, des effets de lumière incroyables, je te jure, les éclairages c’est quelque chose dans ce A Plague Tale : Innocence. Que ce soit dans les scènes cinématiques comme in-game, le jeu est très très beau ! L’ambiance sonore aussi, à ne pas oublier, c’est un régal, et elle est parfaite, avec quelques notes d’instruments à cordes, pour être en totale immersion. On progresse dans un monde parfois très sombre, très flippant, très anxiogène, mais aussi à certains moments, dans des panoramas féeriques, très enchanteurs. Le mix des deux est séduisant, difficile de ne pas être conquis par cette direction artistique !
De la variété dans le gameplay
Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, j’ai tenté désespérément d’esquiver les vidéos/spoils depuis la sortie, donc clairement c’était la surprise ! Côté gameplay, A Plague Tale : Innocence fait dans le classique, mais le fait plus très bien. On y incarne pour la plupart du temps Amicia, et on va switcher entre fuir les ennemis, de l’infiltration et résoudre des énigmes pour progresser. Le mariage des trois fonctionne à merveille, ça apporte du dynamisme au gameplay, j’ai trouvé ça bien pensé. Un gameplay qui évolue au fil du temps, avec l’ajout de nombreuses armes et capacités qui vont permettre à nos héros d’échapper à tout ce bordel. L’utilisation de la lumière et notamment du feu est une brillante idée, que ce soit pour repousser les vagues de rats ou encore les inciter à bouffer quelqu’un. J’ai trouvé ça très cool ! Sans oublier le petit côté RPG avec la possibilité d’upgrader nos armes, en ramassant tout ce qu’on trouve sur notre chemin, tu ne pourras pas les louper vu comment ça scintille haha.
Quelques hics quand même notamment dans la gestion de la caméra parfois, j’ai galéré à me placer ou à voir ou le jeu voulait m’emmener à cause de l’angle très proche du personnage. Ou encore l’IA des ennemis, notamment des soldats qui sont à ta recherche, qui clairement, ont des yeux bionioques tellement qu’ils voient à des kilomètres c’est abusé. Sinon, la durée de vie est très correcte je trouve, faut compter une quinzaine d’heures pour en voir le bout, mais comme je le disais, si tu accroches autant que moi, tu ne vas pas voir le temps passer. Et je n’oublie pas la VF qui est très convaincante, moi qui n’aime pas trop en général, sur A Plague Tale : Innocence c’est du tout bon.
Conclusion : Asobo Studio, merci
Il n’y a pas d’autre mot : merci Asobo Studio pour A Plague Tale : Innocence que j’ai littéralement dé-vo-ré ! Qu’est-ce que je suis content d’avoir enfin du faire ce jeu, je savais que ça allait me plaire, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Entre une histoire captivante, la relation Amicia/Hugo qu’on aime voir évoluer, les graphismes et la DA magnifique, et j’en passe, il a de quoi plaire ! En tout cas, ça a matché direct sur moi, du made in France en plus, ça a le mérite d’être souligné ! Comme quoi, notre beau pays est talentueux et c’est avec joie et fierté de pouvoir en parler ici-même sur le blog. Dispo sur PC, PS4 et Xbox One et le sur Xbox Game Pass, je t’invite à y jouer si tu ne l’a pas encore fait. Tu vas adorer j’en suis certain !