[TEST] Devil May Cry 5, un cinquième opus SSSpectaculaire
Je l’attendais avec impatience ce Devil May Cry 5, reçu jeudi dernier à la maison et déjà terminé tellement que j’étais à fond dedans, impossible pour moi de lâcher la manette. Il faut dire que depuis le reboot « DmC » sorti en 2013 (que j’avais particulièrement aimé), j’étais un peu en manque de Dante et de sa clique de démons. Alors forcément, ce Devil May Cry 5 n’a pas fait long feu. Capcom ne plaisante pas en ce début d’année 2019, Resident Evil 2 Remake en janvier et ce mois-ci ce fameux cinquième opus de la saga Devil May Cry. Et comme prévu, je vous donne mon avis sur le jeu, avec ses points forts et ses points faibles, dans une subjectivité totalement assumée. Alors, ce Devil May Cry 5, c’est comment me demandez-vous ? Voici ce que j’en ai pensé ! Attention les démons, j’arrive pour défoncer quelques bouches…
Devil May Cry à votre service
Dans ce 5ème épisode, qui est la suite directe du 4ème (oui, je sais compter correctement haha), on y retrouve les deux héros du quatrième épisode, Nero le jeune chasseur de démons, mais aussi le beau et expérimenté (pour ne pas dire vieux) Dante, qui sera aussi de la partie. Mais ce n’est pas tout, Devil May Cry 5 recrute un tout nouveau perso qui aura une grande importance dans le scénario du jeu, il se nomme « V » et sera également jouable. Concernant l’intrigue de ce Devil May Cry 5, rien de bien fou fou, c’est la continuité du quatrième opus, on y retrouvera une palette de personnages que l’on connait déjà bien, et d’autres qui seront nouveaux dans la chasse aux démons. Bien évidemment, je ne vais rien spoiler de l’histoire, si tu veux savoir, faudra y jouer, surtout qu’elle est très sympa à suivre et à vivre. Ça claque sévère, nos chasseurs favoris vont avoir de quoi faire, entre tuer une montagne de démons et tenter de mettre un terme à l’apocalypse naissant d’une ville qui ressemble étrangement à Londres. Avec un beau twist final qui va surement vous étonner, à vous de juger.
Prêts à en prendre plein les yeux ?
Et encore une fois, on dit merci qui ? Merci le RE Engine ! J’ai testé le jeu sur ma Xbox One S, et j’ai été bluffé par la direction artistique et tous ces effets de lumière incroyables que propose ce Devil May Cry 5. J’avais cru entendre que le jeu était flou, et pas très fluide sauf sur Xbox One X et PS4 Pro, et bien j’ai rien vu de tels dans mon périple. Bien au contraire. Devil May Cry 5 revient dans un univers réaliste, moins coloré que DmC : Devil May Cry, bien plus proche des précédents opus. Pourquoi pas, surtout quand on voit à quel point c’est beau, très beau même. Une direction artistique maîtrisée, plus gothique, similaire aux premiers épisodes, plus sombre. Mais il arrive à Devil May Cry 5 d’être en pleine lumière aussi, notamment dans les phases urbaines qui sont du plus bel effet. Ça casse la rétine en deux.
Que ce soit in-game ou pendant les scènes cinématiques, Devil May Cry 5 n’arrête jamais de nous séduire. Des animations captivantes, des personnages hautement réalistes par leurs comportements, leurs façons de réagir, de bouger, c’est vraiment captivant à voir. De l’action pur et dur, tout le temps, sans arrêt, sans fausses notes, installez-vous bien confortablement parce que vous n’allez pas avoir l’envie de bouger tellement qu’on est vite pris par l’univers et l’ambiance que nous propose ce Devil May Cry 5.
Vous avez le choix des armes
Dans Devil May Cry 5, vous allez avoir la possibilité de switcher entre les trois personnages ci-dessus. V, qui a la chance de faire appel à trois compagnons qui se battent pour lui, quelle chance, pas besoin de se salir les mains. Un aigle qui attaque à distance, une panthère noire aux griffes acérées, et un golem géant qui défonce tout sur son passage. Trois attaques possibles sans lever le petit doigt, pas mal ça hein ? J’ai bien aimé son système de combat, qui est davantage dans l’esquive que les deux autres chasseurs. V devra aussi en plein fight, lire quelques lignes de son livre afin de remplir une jauge permettant d’appeler le golem. Au moins, il ne reste pas à rien faire, ou presque. Nero, son gameplay reste classique avec quelques petites subtilités, son Devil Breaker se brise si on se fait toucher ou qu’on le sacrifie pour le faire exploser dans la tronche d’un ennemi. Sinon, Nero dispose d’un pistolet et d’une épée, prêt dans n’importe quelle circonstance. Et concernant Dante, le seul le vrai, sa manière de combattre est encore plus classique que celle de Nero. Une épée, des poings, et même une moto, rien que ça ! Mais ça a fait ses preuves et on en demande pas plus, ça fonctionne direct !
Un beat’em all comme je les aime
Comme dans un bon beat’em all qui se respecte, Devil May Cry 5 propose de la bagarre non-stop, des ennemis à vaincre par palettes entières, un arsenal d’armes incroyable et surtout, de l’amélioration et de l’expérience ! Et c’est là que rentre en scène Nico, nouvelle dans la team Devil May Cry, qui se fera un plaisir de vous concocter des armes plus puissantes et plus efficaces les unes que les autres. En récoltant tout au long de votre quête des bonnes notes et des gemmes rouges, vous pourrez les échanger contre quelques habiletés, compétences et armes différentes. Plus votre score en combat est élevé (il faudra combattre en changer régulièrement d’armes et de tactiques) plus vous aurez de points, et vous permettra d’avoir un score parfait partout. Et les gemmes rouges se trouvent un peu partout, parfois bien cachées, et prêtes à être fusionner chez Nico la passionnée d’armes.
Vous l’aurez compris, DMC 5 ne révolutionne aucunement le genre, on retrouve tout ce qu’on aime dans un jeu de ce style, et il fait ce qu’on attend de lui. 20 missions au total, certaines sont rejouables avec un autre personnage, afin d’avoir une vue différente de l’intrigue. Comme n’importe quel Devil May Cry qui se respecte, le scoring est primordial, pour les plus téméraires d’entre-vous, vous aurez la possibilité de refaire les niveaux afin d’avoir le high score partout. J’ai terminé le jeu en environ 10 heures, et je compte bien y retourner afin de m’améliorer. Sinon, pour ajouter un peu plus de difficulté, il est possible de changer le niveau du jeu, et d’en débloquer en terminant le jeu. Encore une fois, Devil May Cry 5 risque de vous retenir assez longtemps.
Conclusion : c’est un grand OUI
Malgré les premiers retours mitigés des joueurs sur la démo que proposait Capcom, Devil May Cry 5 s’impose comme l’un des meilleurs jeux de ce début d’année. Un excellent beat’em all technique, décalé, drôle et jouissif, comme on les aime, à l’ancienne ! Un jeu magnifique au gameplay varié, trois personnages aux multiples aspects (jouer V est un plaisir). Une bande son qui défonce, des effets de lumières splendides, une réalisation au top du top, j’ai une longue liste de compliments à lui remettre. Concernant les défauts, la liste est quand même plus courte, comme sa durée de vie qui va un peu décevoir les gens je pense, même si on sait que la rejouabilité est la base dans un jeu comme Devil May Cry 5. Mais aussi la caméra, parfois capricieuse mais clairement pas décevante. Je n’ai pas eu de soucis majeurs avec celle-ci, je l’ai vite adopté. Sinon, à part ça, Devil May Cry 5 fait du bien aux yeux et aux oreilles, divertissant, amusant et rythmé, on passe un excellent moment en compagnie de la team DMC. Vivement qu’ils reviennent pour un sixième épisode, vivement !
Chouette test, c’est toujours cool de te lire 🙂 Moi je suis entrain d’y jouer, (mission 9 je crois), je n’ai pas vraiment d’avis bien étoffé outre que je ne comprend pas pourquoi un JV PEGI 18+ se mange de la censure, même sur One. C’est d’une aberration et ça fait un peu mal de voir que même DMC se fasse censurer pour trois fois rien.
– Merci beaucoup ! Ah au final tu as craqué ? Cool ça ! Ouais j’ai vu les histories de censure, c’est n’importe quoi.
De rien 🙂 Ouais au final j’ai craqué, je ne regrette pas mais je ne suis pas fan de Nero donc c’est pas évident en fait…
– J’avais cru comprendre. T’inquiètes, à partir de la mission 10, ça évolue bien ! 😊