[TEST] Metroid Dread, un épisode 2D presque parfait
Cela fait presque 20 ans que Metroid Fusion est sorti sur Game Boy Advance, le 22 novembre 2002 chez nous, 4 jours après mon anniversaire, coïncidences ? Je ne pense pas. Et là, Nintendo nous sort une suite, développée cette fois par la team MercurySteam (Metroid : Samus Returns, Castlevania : Lords of Shadow…) un nouvel épisode 2D comme ça, sans pression. Metroid Dread, annoncé il y a quelques mois, et déjà disponible en exclusivité sur Nintendo Switch pour notre plus grand plaisir. Et dieu sait qu’on était BEAUCOUP à attendre le retour de la plus courageuse des chasseuses de primes, Samus Aran. Metroid Dread est sorti le 8 octobre dernier en même temps que la Nintendo Switch OLED (unboxings des deux ici), et j’ai teeeeellement de choses à dire sur ce jeu. Voici donc mon avis, Metroid Dread, un épisode 2D presque parfait, bon voyage !
Une chasseuse pourchassée…
Bon bon bon, je préfère te le dire de suite, si tu n’as pas fait les épisodes 2D précédents, c’est pas bien grave, il y a un petit récapitulatif des aventures passées de Samus. Mais bon, je t’invite quand même à les faire hein, notamment Super Metroid et Metroid Fusion qui sont des masterclass. Dans ce Metroid Dread qui se déroule donc après l’épisode GBA, on retrouve notre chasseuse de prime préférée, Samus Aran, qui se rend sur la planète ZDR, après avoir reçu un message vidéo vreuuuument bizarre. Un Parasite X, un parasite qui peut prendre l’apparence de n’importe quelle créature, qu’elle avait de base éradiqué dans Metroid Fusion, soit encore d’actualité et présente donc une menace. Mais, car il y a un mais, une fois arrivée sur place, Samus va faire une rencontre qui va complètement changer ses plans. Qui ? Quoi ? C’est à toi de le découvrir…
Quel bonheur de retrouver cette ambiance qu’on aime tant dans Metroid, MercurySteam a frappé fort et nous a concocté une intrigue qui nous tient en haleine jusqu’à la fin. D’ailleurs quelle fin omg, je n’étais clairement pas prêt. Que tu sois un néophyte en la matière ou bien un fan de la saga, il y a de fortes chances que cette nouvelle aventure te plaise, fais-moi confiance. Une Samus Aran plus déterminée que jamais, plus badass, qui ne va clairement pas se laisser faire malgré la menace. J’ai tout simplement adoré la tournure que prend le scénario, c’est d’ailleurs un très bon point d’en avoir un aussi prenant dans un Metroid 2D. Bravo les gars !
On s’amuse avec Samus
Ah bah qui dit Metroid 2D, dit généralement un gameplay aux petits oignons, et c’est encore une fois le cas avec ce Metroid Dread. Côté gameplay, c’est tout simplement exceptionnel, et je pèse mes mots. Jamais Samus a été aussi confortable et intuitive à contrôler que dans cet épisode Nintendo Switch, la maniabilité est incroyable, du génie ! Dès les premiers instants, même avec le peu d’équipements que l’on a, on ressent de suite cette fluidité, cette rapidité et ce flow que dégage notre Samus. Elle saute, elle glisse, elle court, elle rebondit sur les murs, elle fait tout cette meuf, et elle le fait ultra bien ! Plus on va progresser dans l’aventure, plus notre Samus va retrouver ses pouvoirs et équipements dispersés un peu partout, et là, c’est juste un véritable kif. Jouissif à mort de nettoyer toutes les zones de cette planète aux mondes labyrinthiques avec cette chasseuse d’amour. ♥ Une chasseuse chassée cette fois, et oui, certains ennemis vont prendre un vilain plaisir à faire de Samus une proie, des passages stressants mais hyper excitants, qui cassent un peu ce côté déjà-vu de ce style de jeu.
La planète ZDR, lieu avec différentes zones à parcourir, et de nombreux secrets à découvrir. Concernant la progression de ce Metroid Dread, pas de dépaysement en vue pour les puristes, il faut fouiner les moindres recoins de chaque zones, avancer avec les équipements que l’on possède et tenter de ne pas trop se perdre haha. Heureusement qu’il y a une carte qui va bien t’aider à t’y retrouver (enfin, normalement), qui d’ailleurs est assignée au bouton + alors que ça devrait être sur le bouton – mais bon haha. J’ai l’habitude des jeux Metroidvania et de leurs mécaniques, pour le coup, tout est conforme à mes attentes, et bien plus encore. La confection des mondes est un régal à parcourir, limite on kiffe se perdre dans tout ce bordel, ouais c’est bizarre de dire ça, mais j’ai vraiment pris mon pied à me perdre et à fouiner tout sur mon passage pour retrouver mon chemin. Un level design au top du top, un petit bonbon. Niveau durée de vie, c’est très correct pour un jeu du genre, j’ai mis 9h en prenant mon temps pour finir le jeu, et 12h environ pour le 100%. Attention, le temps de jeu donné par le jeu est plus court que celui de la console, il ne prend pas en compte les morts et tout le trinlinlin. Parce que oui, tu vas surement mourir, souvent, du moins au début, l’écran de Game Over sera ton nouvel ami, je te laisse le plaisir de la découverte.
Brillant, dans tous les sens du terme
En lisant cet avis, tu dois surement te dire : « mais, tout est parfait dans ce Metroid Dread en fait c’est ça ?« . Bah écoute on est vraiment pas très loin en tout cas. Même artistiquement c’est de la bombe. Une direction artistique délicieuse, sublimée par l’écran OLED de la nouvelle Nintendo Switch. D’ailleurs, j’ai fait le jeu pratiquement qu’en mode portable, rarement en mode télé, afin de profiter à fond des capacités de la console. Les environnements, les scènes cinématiques, les écrans des temps de chargement, tout est particulièrement beau et captivant. Ouais, même des temps de chargement, je te jure haha. Le jeu se déroule principalement dans des zones souterraines, donc forcément, pas ou peu de grands panoramas qui en mettent plein les yeux. Mais ce Metroid Dread arrive tout de même a rendre l’obscurité séduisante, avec de belles animations, de de jolis décors, de belles lumières, et sur Nintendo Switch OLED, c’est clairement la claque. Même si de l’aliasing est présent, le jeu est magnifique par sa direction artistique. Du très très lourd !
Conclusion : un indispensable sur Nintendo Switch
Bon, je vais m’arrêter là parce que je peux en parler des heures et des heures de ce Metroid Dread tellement qu’il m’a captivé, au point même de le finir à 100% dans la foulée. Qu’est-ce que ça fait du bien de retrouver un jeu Metroid déjà, mais aussi un jeu en 2D. Surtout d’une telle qualité, on ne s’ennuie jamais, aucun temps mort, de l’infiltration, des énigmes, de l’exploration, beaucoup de satisfaction sans aucune frustration. J’ai juste adoré ce Metroid Dread, le gameplay, la direction artistique, un peu moins l’OST que j’ai trouvé trop discrète, quasi inexistante (sauf dans les phases de chasse tmtc). Une bonne durée de vie, une rejouabilité infinie notamment pour ceux voulant speedrunner le titre, un mode difficile se débloque à la fin du jeu afin d’apporter un peu plus de challenge. Une Samus Aran plus en forme que jamais, un p’tit bijou qui je l’espère, trouvera son public. Parce que bon, Metroid, on le sait tous, c’est l’une des sagas les plus cultes et les plus respectées du jeu vidéo, mais ça ne se vend pas de ouf. Alors s’il te plait, go t’acheter cet épisode si tu as une Nintendo Switch, il fait partie des meilleurs jeux de la console, et en plus tu vas kiffer comme jamais. Que demander de plus ?