[TEST] World’s End Club, l’amitié triomphe toujours ?
Tu connais Danganronpa ou encore Zero Escape ? Ouais ? Et bien ne bouge pas d’ici, à mon avis, World’s End Club risque de t’intéresser. Et oui, en effet, aujourd’hui on va parler du nouveau bébé des scénaristes Kazutaka Kodaka et Kotaro Uchikoshi : World’s End Club ! Disponible depuis le 28 mai dernier sur Nintendo Switch, j’ai terminé le jeu et du coup, c’est le moment pour moi de te donner mon avis, te dire ce que j’en ai pensé comme le bon blogueur que je suis. J’étais intrigué par le jeu depuis son annonce, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais j’ai quand même tenté le coup, avec cette folle envie de savoir s’il allait me plaire ou non. Let’s go, voici mon avis sur World’s End Club, est-ce que ça vaut le détour ? Ou c’est clairement à oublier ? Réponse maintenant…
Une « belle » histoire d’amitié
Résumons vite fait l’histoire de World’s End Club, du moins le début, pour te donner l’eau à la bouche. Il était une fois, une team de copains, âgés de 12 ans, encore à l’école primaire, qui sont soudés comme jamais et ont même un nom d’équipe, le « Club des Battants », eh ouais. Cette bande d’une dizaine d’enfants sont en route vers un voyage scolaire, dans un bus, on the road, ça passe un bon moment, tout va bien pour le meilleur des mondes. Quand soudain, un météore s’écrase au loin, un boom énorme retentit, le bus qui transportent les enfants a un accident. C’est le noir total… Les enfants se réveillent dans des capsules bizarres, au fin fond de la mer, et sont contraints de participer à un jeu de survie qui mettra à l’épreuve leur amitié. Et je vais m’arrêter là pour les explications de l’intrigue afin de ne pas spoiler, toi-même tu sais. Concrètement, j’ai vraiment bien kiffé ce scénario, j’ai de suite eu envie de poursuivre, afin de savoir ce qu’il va se passer ensuite. Clairement, ce que je t’ai raconté c’est vraiment pas grand chose, tu es bien loin de t’imaginer la tournure que va prendre les choses haha. J’avoue avoir eu quelques surprises, certains rebondissements sont bien ficelés, World’s End Club n’échappe pas à quelques longueurs et quelques clichés, mais c’était vraiment très plaisant à suivre.
On est sur un jeu qui a une chouette direction artistique, graphiquement c’est mignon, coloré, les personnages sont tous attachants, même si on est sur une bonne dose de clichés dans le choix des styles et des caractères avec par exemple le geek, le gourmand, la bimbo, l’intello et j’en passe. La bande sonore n’est pas incroyable, d’ailleurs il n’y a aucune musique du jeu qui m’a vraiment interpellé, et c’est bien dommage… Techniquement c’est pas fou fou on va pas se mentir, même si ça se joue bien en mode télé ou en mode portable, c’est fluide, ça tourne niquel, mais voilà quoi, World’s End Club mise surtout sur son ambiance et sa narration. Les dialogues sont plein d’humour, sont souvent décalés et remplis de bons sentiments avec de très beaux messages sur l’amour, sur l’amitié, et ça c’est plus que réussi ! ♥
Un gameplay hybride efficace
Bon, c’est quoi ce World’s End Club ? C’est quel style de jeu ? Calm down, je suis là pour répondre à toutes tes questions, pas de soucis haha. World’s End Club, qui est donc le nouveau jeu des créateurs de Danganronpa et Zero Escape, est un mélange entre visual novel et jeu de plateformes. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un visual novel, c’est un style de jeu qui mise essentiellement dans sa narration et ses dialogues, avec peu d’interaction. Donc si tu kiffes pas le blabla, c’est pas fait pour toi ! World’s End Club te propose donc un gameplay hybride découpé en trois parties, la partie VN avec ses dialogues, ses scènes cinématiques qui est la plus grosse partie du jeu. La partie plateformer, comme dans le screen juste au dessus, ou on va devoir explorer des zones, résoudre quelques énigmes et vaincre des ennemis. Et pour terminer la partie « feu de camp« , ou on va pouvoir parler à tous les personnages du Club des Battants, afin d’approfondir les histoires de chacun.
Dans les grandes lignes, j’ai vraiment apprécié ce mélange des genres, je ne suis pas un habitué des visual novel à la base, et j’avoue avoir été plutôt séduit. Quelques lacunes tout de même, notamment dans le rythme, j’ai eu comme l’impression qu’ils ont tout misé au début de l’intrigue, puis ça retombe, et ça repart vers la fin du jeu. J’ai trouvé également que les phases de plateformes étaient assez redondantes, en plus de ne pas être super précises. Le jeu est traduit en français, d’ailleurs, il y a quelques fautes d’orthographe et des oublis par-ci par-là. Rien de dramatique ne t’en fait pas. Clairement, ça ne m’a pas empêché de bien m’amuser quand même, car l’histoire donne vraiment envie d’en savoir plus. J’ai vraiment bien kiffé ! Tu seras confronté à faire quelques choix dans World’s End Club, qui auront une incidence dans la trame du jeu. Pour le coup j’ai trouvé ça super cool, mais je te rassure, tu auras l’occasion de connaitre les incidences du choix que tu n’as pas fait plus tard, afin de comprendre à 100% l’histoire bien mystérieuse de ce World’s End Club.
Conclusion : je ne m’attendais à rien, et je ne suis clairement pas déçu
Et bien pour conclure, j’ai passé un très bon moment sur ce World’s End Club, ça me donne envie de faire d’autres jeux du même style. World’s End Club c’est un jeu à l’univers très coloré, avec une histoire pleine de surprises qui parlent de vrais sujets. Avec un gameplay qui mixe entre le très cool et le très moyen. La partie visual novel est super intéressante, l’intrigue qui mixe entre la science-fiction et le réel est vraiment captivante. Ce qui n’est pas vraiment le cas des phases de plateformes en scrolling horizontal malheureusement… Je retiens aussi les Bref, je te recommande tout de même ce jeu, si jamais la lecture ne te fait pas peur. J’ai terminé le jeu en un peu plus de 12h pour te donner une idée, c’est une bonne durée de vie, je ne me suis pas vraiment ennuyé, même lorsque le rythme de l’histoire était plus light. Les personnages sont vraiment attachants, j’ai mes p’tits chouchous d’ailleurs haha, j’dois avouer que le Club des Battants va me manquer quand même. Une chouette expérience que je t’invite à tester !