[TEST] The Falconeer, dur dur d’être un faucon
Hellooooooo ! Tu es prêt(e) à t’envoler vers de nouveaux horizons ? J’ai peut-être le jeu qu’il te faut ! Disponible depuis le 10 novembre dernier sur PC, Xbox One et Xbox Series X | S, The Falconeer, jeu développé par un seul et unique homme, Tomas Sala (la classe, bravo). C’est un shooter ou l’on incarne un oiseau, mais pas n’importe quel oiseau, un faucon. Grâce à la team Just For Games que je remercie vivement, j’ai eu l’occasion de jouer au jeu, c’était d’ailleurs un titre qui me faisait de l’œil parmi le line up Xbox alors j’étais très heureux de pouvoir le tester. Les jeux de shoot aérien, j’adore ça, c’est trop ma vie, les faucons aussi, enfin moins, mais normalement ça devrait faire un beau mélange tout ça. Et bien c’est ce qu’on va voir ! Est-ce que j’ai kiffé ou pas The Falconeer ? Sans plus attendre, voici mon test ! Si tu as joué au jeu, n’hésite pas à laisser ton avis dans les commentaires, tu sais comment ça marche.
Cui-cui, faucon à ton service
Parlons peu, parlons bien si tu le veux, The Falconeer est un jeu qui m’a fait de l’œil parce qu’incarner un faucon, ce n’est pas dans tous les jeux vidéo. Enfin, plus exactement un pilote sur le dos d’un faucon, un fauconnier quoi. Un jeu qui fait fortement penser à Panzer Dragoon, ou à Crimson Skies : High Road to Revenge sur la première Xbox. Un jeu de shoot aérien, on incarne donc ce faucon qui va devoir durant tout le long du jeu, réaliser de nombreuses missions. Transmettre des objets aux alliés, tirer sur des ennemis, explorer ce monde océanique à la recherche de nouvelles zones et j’en passe. Le jeu se déroule dans l’univers mystérieux de la Grande Ursée, zone régnée par les océans et par d’anciennes ruines, qui est disputée par divers clans politiques. Bienvenue dans le monde de The Falconeer.
C’est beau mais, oui il y a un mais
Ce que j’ai préféré dans The Falconeer, c’est sa direction artistique. C’est joli, minimaliste, des graphismes soignés, de jolies couleurs et d’effets de lumière, incarner un oiseau dans de si jolis panoramas, ça a de la gueule. Qu’il fasse jour ou nuit dans le jeu, The Falconeer est séduisant au possible, ça matche direct ! On ne se lasse pas de cette palette de couleur durant ces nombreuses quêtes aérienne. Les nuages, les vagues, les éclairs, le soleil, la lune, l’univers du jeu est vraiment canon (t’as compris la ref, tir, canon… mouais). Et dire que c’est développé par une seule personne, chapeau bas Tomas. Honnêtement, c’est sans doute son plus gros point positif, sa direction artistique. Difficile de ne pas être conquis. Hélas, être beau c’est bien, mais cela ne fait pas tout…
Se balader librement comme un oiseau, c’est la grande classe ! Découvrir de nouveaux lieux, tirer sur tout ce qui bouge, augmenter ses compétences (vitesse, agilité, vie etc…) acheter de nouvelles armes, sur le papier ça a l’air sympa. Et bah manette dans les mains, c’était loin d’être le cas, je me suis vite ennuyé. The Falconeer a de bonnes idées, mais j’sais pas, ça devient très rapidement bof quoi. On choisit sa mission, on l’exécute, on rentre à la maison. Que ce soit les quêtes principales ou bien les quêtes secondaires, c’est pas folichon et manque d’inspiration. En revanche, l’univers de The Falconeer est grave cool, le design des personnages et le fait d’avoir plusieurs classes de Falconeer, le style graphique, le doublage qui est très réussi. Mais hélas, à aucun moment je me suis senti captivé ou pris à fond dans le jeu, et c’est totalement personnel, sans doute que toi tu vas kiffer bien plus que moi. Les trajets en faucon deviennent de moins en moins passionnants, on a comme cette impression de faire toujours la même chose.
Sans compter que la narration du jeu n’aide pas vraiment à se sentir impliqué, décousue en plusieurs chapitres, côté histoire c’est sympa mais c’est voilà, ça casse pas trois pattes à un faucon quoi. Et je ne parle pas même de la difficulté hyper mal calibrée, un coup c’est easy les doigts dans le nez, et juste après, c’est un carnage pour réussir ne serait-ce qu’à tirer sur un ennemi. Dans le jeu, tu vas parcourir le ciel mais aussi les profondeurs de l’océan, et j’ai trouvé les phases dans l’océan pas très évidente en étant un fauconnier. En revanche, dans les choses positives du jeu, car oui il y en a quand même, il y a le côté RPG de The Falconeer avec les compétences à débloquer et les différentes armes à acheter. Ou encore les musiques du jeu, certaines sont méga classes, j’ai particulièrement apprécié pour le coup. Mais sinon, côté technique, c’est fluide, ça fonctionne niquel, je n’ai pas eu de soucis en particulier, le jeu est optimisé pour les consoles Xbox, et ça se voit.
Conclusion : pas vraiment convaincu, dommage
Tu me connais maintenant, quand j’aime ou quand je n’aime pas, je ne le cache pas. The Falconeer n’est pas un mauvais jeu, c’est juste qu’il n’est pas fait pour moi. Je m’attendais surement à autre chose, je ne sais pas. Pourtant il avait de quoi me plaire, une jolie direction artistique, un jeu original ou l’on incarne un faucon qui tire des lasers, un univers sympathique… Malheureusement, je n’ai pas plus accroché que ça, et j’en suis le premier déçu tu peux me croire. C’est lent, c’est vide, c’est mou du genou. Une histoire confuse, décousue, pas évidente à comprendre. Côté gameplay, c’est un shooter qui fait son taf sans plus, j’ai trouvé que le jeu n’était pas simple à maitriser, on est vite perdu, et si tu n’es pas patient, tu risques de vite lâcher l’affaire. The Falconeer c’est surement le jeu ou soit ça passe, soit ça casse. Un joli monde ouvert à découvrir, un aspect RPG bien maitrisé, la présence d’un mode photo, tu vois, il y a quand même du bon d’être un faucon !