[TEST] Blacksad : Under the Skin, une sale affaire sur Nintendo Switch
Il est temps de rédiger mon avis concernant Blacksad : Under the Skin. Adaptation jeu vidéo de la célèbre bande-dessinée Blacksad, édité par Microïds que je remercie vivement pour l’envoi du jeu, et développé par Ys Interactive et Pendulo Studios. Le jeu est disponible depuis le 14 novembre 2019 sur PC, PS4 et Xbox One et sur Nintendo Switch depuis le 28 novembre 2019. Les membres de l’équipe Microïds ont été comme d’hab très sympa, ils m’ont envoyé la version Nintendo Switch afin que je puisse donner mon avis sur l’un des jeux les plus attendus de cette fin d’année 2019. Malheureusement, mon test de Blacksad : Under the Skin ne s’est pas passé comme je l’espérais, et non… Je t’en parle juste en dessous. Blacksad : Under the Skin, une sale affaire sur Nintendo Switch…
Il va falloir mener l’enquête
Blacksad : Under the Skin raconte l’histoire de Blacksad, un détective privé qui crèche à New York, et doit résoudre une affaire bien particulière, celle d’un suicide. Ça tombe bien, du travail, c’est un peu ce qui manque à notre cher Blacksad, dans la mouise financièrement, qui a du mal à joindre les deux bouts. Un suicide, celui de Joe Dunn, qui s’est pendu en plein milieu de son ring de boxe. Les circonstances de ce suicide ne sont pas super claires, on a plutôt l’impression qu’il s’agit d’un crime déguisé, surtout que l’un des boxeurs de Joe Dunn a pris la fuite. Tu vas voir, l’histoire de ce Blacksad : Under The Skin est très captivante, cela se passe dans les années 50, dans un New York ou la corruption et les manigances règnent… Le jeu à tout d’un très bon polar, des crimes, du suspense, des révélations, c’est un vrai plaisir de parcourir l’intrigue de ce Blacksad : Under the Skin.
Comme un vrai détective privé
Le crime ne va pas se résoudre tout seul, aller hop, on met la patte à la pâte, que le travail commence ! Et ça va, Blacksad est plutôt un bon détective, disons qu’il est bien organisé. En effet, tu vas devoir interroger les personnages que tu croises sur ton chemin, tout le monde dans la même enseigne, tu as besoin d’infos sur ce qu’il s’est passé dans ce garage d’entrainement de boxe. Les informations récoltées qui te paraissent utiles seront notées automatiquement dans ton carnet, chaque indice important sera également inscrit dedans, afin que tu puisses, lorsque le jeu te l’autorisera, utiliser ta « déduction » afin de relier toutes ces informations entre-elles, afin de progresser dans ton enquête.
L’ouïe, la vue ou encore l’odorat, n’oublions pas que Blacksad est un chat, et que ses sens sont beaucoup plus développés que les autres. Et cela tombe très bien, ça va beaucoup nous aider lors de notre enquête. En effet, lorsque le jeu te le propose, tu peux zoomer sur l’un des personnages, afin d’analyser et de scruter plus en détails la scène ou la personne ciblée. « Oh, une odeur de parfum, est-ce le sien ? Pourquoi respire-t-elle aussi fort ? Hum ? Quel est ce bruit au fond de la pièce ? » Tu vois le genre. En tout cas, j’ai beaucoup aimé cette fonction dans le jeu, on est vraiment au cœur de l’action, vraiment impliqué dans le boulot pas évident qu’est celui de détective privé. Délier les langues, récolter les indices, faire les liens entre-eux, faire la différence entre mensonge et vérité, cela ne va pas être du gâteau pour notre Blacksad chéri.
Techniquement, c’est une « cat »astrophe
Malheureusement, comme je te le disais dans l’introduction, le test va prendre une sacrée tournure, et ça ne va pas être agréable. En effet, je n’ai pas eu la possibilité de finir le jeu, ce n’est pas faute d’avoir persisté de nombreuses et de nombreuses fois, encore et encore. Donc je vais m’arrêter là et je vais rentrer dans le vif du sujet, les choses qu’ont fait que j’ai dû clairement abandonné mes sessions de jeu sur Blacksad : Under the Skin, sa réalisation et sa technique catastrophique. Et je pèse mes mots. Ce que je vais raconter concerne la version Nintendo Switch de Blacksad : Under the Skin, n’ayant pas testé les autres versions, je ne sais pas si c’est mieux ou pas. En tout cas sur Nintendo Switch, la réalisation est complètement pétée. Pourtant, c’est bien dommage, parce que le jeu a vraiment tout pour plaire, que ce soit sa direction artistique, sa bande sonore, son ambiance jazzy, vraiment il a de très bons arguments. Mais il en a de très mauvais surtout, et je ne vais pas me gêner de les citer parce que c’est clairement honteux.
Des temps de chargement hyper longs, certaines textures qui ne s’affichent pas ou prennent beaucoup de temps, ça lague à mort, ça crash aussi, j’ai dû redémarrer ma console une bonne dizaine de fois. Et c’est pas fini, le jeu, surtout en mode télé pour ma part est hyper moche, ça bave de partout, c’est flou, des bugs dans les animations des personnages ainsi que dans l’affichage des sous-titres, visuellement ça pique grave ! Le jeu plante beaucoup, trop de soucis techniques malgré un patch day one qui n’a servi strictement à rien. Apparemment un autre patch est « en cours de développement« , adakor. Beaucoup trop de problèmes qui m’ont même empêché de continuer le jeu. Si si, je ne plaisante pas. J’ai une preuve, moi aussi je sais mener l’enquête haha, la voici juste en dessous.
Conclusion : désolé mais j’abandonne l’affaire
C‘est un test pas bien long, mais qui résume parfaitement mon implication dans ce test. N’ayant pas eu la possibilité de finir le jeu, je ne peux donc pas aller plus loin dans les explications. Et c’est une grande première sur le blog, être contraint d’écrire un avis sur un jeu dont je n’ai pas vu la fin. Mais en même temps, dans l’état actuel qu’est Blacksad : Under the Skin, ce n’est peut-être pas plus mal. Mais quand même, ça m’embête pas mal, surtout que j’ai tenté de faire abstraction des lags, des temps de chargements, des soucis d’affichage de textures, des problèmes techniques qui peuvent être affronté. En revanche, être bloqué à cause d’une scène empêchant la progression, ça c’est autre chose. Bref, je ne vais pas me répéter, mais ce que je peux dire pour conclure, c’est que c’est un immense gâchis cette version Nintendo Switch de Blacksad : Under the Skin. C’est limite du foutage de gueule de vendre un produit tel quel. Je n’ai pas payé le jeu, j’ai reçu une version presse, mais si ça avait été le cas, je pense que ça m’aurait encore plus emmerdé. Pourtant, l’histoire est prenante, avec de bons doublages français, une bande sonore jazzy comme je les aime, un gameplay digne d’un vrai détective. Mais la technique médiocre du titre défonce totalement d’un seul coup toutes ces qualités. Vivement un vrai patch, car là, c’est in-jou-able, fuyez cette version Nintendo Switch…
Tu penses quoi de ce Blacksad : Under the Skin ?
J’avais très envie de ce jeu, d’autant que j’adore l’univers de la BD… Mais, ton avis, ou les autres échos que j’ai entendus à son sujet, m’ont clairement refroidie… J’espère que les futurs patchs rendront le jeu vraiment jouable… :'(
– Ouais pour l’instant c’est vraiment une catastrophe, surtout la version Nintendo Switch, je ne sais pas ce que va les autres. Et toujours pas de patch…
Je viens de commencer et… J’ai déjà envie d’arrêter. C’est une horreur. Ça lague de ouf, c’est moche, les textures apparaissent pas, ça plante… Un jeu ça se teste avant d’être mis en vente. Là clairement c’est ni fait ni à faire. Vraiment dommage parce que je suis fan de Blacksad, le jeu aurait pu être génial, mais non.