[TEST] Home Sweet Home, c’est si bon d’être à la maison ?
Disponible sur PS4 et Xbox One depuis Halloween dernier aux États-Unis, Home Sweet Home fera son apparition sur le store européen le 31 mai 2019, sur PS4 et sera compatible PS VR. Du coup, j’ai eu l’opportunité de le tester et même de le terminer, grâce à Koch Media France qui m’a fourni un code du jeu, afin de vous donner mon avis détaillé ici-même, merci l’équipe ! Home Sweet Home est un jeu d’horreur (tout ce que j’aime) à la première personne basé sur les croyances thaïlandaises. Développé par YGGDRAZIL GROUP CO., LTD, Home Sweet Home m’a tapé dans l’œil. Déjà parce que les jeux d’horreur et moi, c’est une grande histoire d’amour, mais aussi parce que j’étais curieux de voir si ce jeu allait me procurer quelques frayeurs. J’ai discuté avec quelques joueurs ayant déjà fait le jeu sur PC, et leurs retours m’ont bien hypé. Du coup, je me suis installé dans mon canapé, volets fermés, lumières éteintes, et en avant les frissons ! Home Sweet Home, c’est si bon d’être à la maison ? Voici mon test !
Une histoire des plus classiques
L‘intrigue de Home Sweet Home est très classique, Tim, le personnage que l’on va incarner durant toute l’aventure, se réveille dans un endroit qu’il ne connait absolument pas, et s’aperçoit de la disparition de sa femme. Dans un premier temps, il doit comprendre où il se trouve, mais « quelqu’un » va lui mettre des bâtons dans roues, une jeune femme à la chemise tachée de sang, munie d’un cutter bien tranchant. Tim a donc deux objectifs, retrouver sa femme et comprendre ce qui lui arrive. Ça ne va pas être si facile que ça pour notre protagoniste. Imagine toi, tu es chez toi, tranquille, tu dors après une dure journée de boulot, et d’un coup, hop, comme ça, au réveil tu n’es plus dans ton lit, t’es je n’sais où. Ta femme s’est barrée et une autre cinglée te poursuit ? Il y a mieux comme réveil quand même. Et ça ne va pas s’arranger, Tim va faire la rencontre de nombreux monstres basés sur les mythes et légendes thaïlandaises. Une histoire décousue, qui se reforme petit à petit au fur et à mesure, à travers des flashbacks (les fameux) ainsi que des documents laissés un peu partout, qui nous permettent d’en savoir un peu plus sur cette affaire. Mais globalement, le scénario d’Home Sweet Home n’est pas le gros point fort du jeu, mais ça fait le boulot.
Le gameplay l’est tout autant
Concernant sa manière de jouer, Home Sweet Home n’invente rien et propose un gameplay à la Outlast, en première personne, vue que l’on retrouve dans de très nombreux survival horror en ce moment. Pas de caméra ni de piles à trouver dans Home Sweet Home, mais Tim n’aura aucune arme à sa disposition, il faudra donc être furtif, discret, et jouer à cache-cache dans des casiers pour échapper aux vilains monstres pas beaux. Et ce n’est pas tout, vous devrez résoudre quelques énigmes sur votre chemin, comme retrouver une combinaison pour ouvrir un coffre, ou mettre la main sur des dessins qui forme un code et j’en passe. Cela ajoute un peu de variété dans un gameplay classique, et ce n’est pas pour me déplaire. C’est d’ailleurs ce que j’ai préféré dans ce Home Sweet Home, même si en général, elles ne sont pas très difficiles à résoudre. Mais au moins elles existent, et ça ajoute un peu de challenge dans le gameplay, j’aime ça.
Sinon les phases d’infiltration sont assez nombreuses, vous allez devoir vous accroupir, courir ou encore vous cacher, et par moment, ce n’est pas si simple que ça à faire. Notamment à cause des déplacements du personnage que j’ai trouvé assez lourds mais aussi à cause de la facilité des ennemis à nous repérer alors qu’on est à 12km d’eux, un chouilla abusé parfois. Mais sinon ça va, c’était pas non plus une catastrophe hein, sachez que j’y ai joué sans le mode VR, puisque je ne possède pas de PS VR. Donc je ne peux pas me prononcer sur cet aspect du jeu, qui peut-être, est meilleur avec une casque de réalité virtuelle, à tester si vous avez la possibilité.
Bon, est-ce que ça fait peur au moins ?
C‘est totalement subjectif hein, et étant habitué à ce style de jeu, je suis rodé et j’avoue que ce Home Sweet Home ne m’a pas fait frissonner. Je n’ai pas eu de coups de flippe, ni de sursauts, rien de tout ça. Pourtant, l’atmosphère du jeu est très sympa, pesante, obscure, elle peut foutre la pétoche à tous ceux qui n’ont pas l’habitude de faire des survival horror. Mais me concernant, Home Sweet Home ne m’a pas fait peur du tout. Et je pense savoir pourquoi. Non seulement côté technique, j’ai trouvé le jeu un chouilla faiblard, quand on veut faire dans le réalisme, il faut le faire bien, sinon l’effet d’immersion s’envole très rapidement. Mais aussi question d’ambiance sonore, j’ai trouvé ça tellement froid, ça manquait de musiques flippantes, de petits bruits inquiétants, tu vois ce que je veux dire ? Du coup, je me suis très vite senti comme chez moi, sans aucun stress, tranquille.
Il vous faudra 5H environ pour le boucler, avec un petit « To Be Continued » au générique de fin, je ne m’y attendais tellement pas. Je pensais être en face d’un jeu complet, mais non, c’est un jeu en format épisodique, ah ok comment bien gâcher le délire haha. Tellement frustrant, surtout que l’on sait même pas quand la suite sortira (si elle sort un jour), au moins vous êtes prévenu.
Conclusion : du déjà-vu mais cela reste efficace
J‘ai apprécié ce Home Sweet Home, je ne dirais pas adoré, il ne faut pas abusé, mais c’était divertissant quoi. Je ne pense pas qu’il me marquera bien longtemps et il ne fera aucunement partie de mes survival horror favoris, mais ça passe crème. Pour un jeu à petit budget, je trouve qu’il s’en sort relativement bien, notamment grâce à une ambiance soignée, les mythes thaïlandais bien mis en avant, la présence d’énigmes que j’ai trouvé très sympa à résoudre. Mais il a ses petits défauts quand même, qu’il faut souligner, notamment sa répétitivité, les déplacements lourds du personnage, son manque d’originalité flagrant et sa réalisation faiblarde. Et sans oublier ce format épisodique, qui ne plaira pas à tout le monde. Home Sweet Home peut être un bon premier survival horror, si tu n’as jamais fait les Outlast et compagnie, sans doute qu’il te plaira. Si tu es un ou une habituée comme moi, tu peux passer ton chemin, rien de bien bouleversant. Mais ça fait le job quand même, à toi de voir si l’aventure te tente ou non, je suis curieux de le savoir, n’hésite pas de me laisser un petit commentaire pour qu’on en discute. Voir si tu as le courage de jouer à Home Sweet Home… MOuHaHahhhahaha…