[TEST] Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, faut-il acheter ce DLC ?
Souvenez-vous, en décembre de l’année dernière, un grand J-RPG a fait son apparition sur Nintendo Switch pour notre plus grand plaisir. Il a également eu le droit à un merveilleux test ici-même sur le blog, on parle bien évidemment de Xenoblade Chronicles 2. Genre tu n’avais pas deviné ? Comment est-ce possible dans un test consacré à son DLC ? M’enfin, tout ça pour dire que Xenoblade Chronicles 2 est de retour grâce à cette préquelle que j’attendais avec grande impatience. Disponible depuis le 14 septembre en démat sur l’eShop, j’attendais sa version physique, qui est arrivée à la maison le 21 septembre, pour une fois qu’on a le droit de choisir entre les deux, forcément, la boiboite pour moi. Et une fois le jeu déblisté, la cartouche insérée dans la fente prévue à cet effet (bande de coquinous), c’est parti pour Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country !
Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, c’est quoi au juste ?
Pour faire simple, Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country raconte l’histoire de Jin, personnage important de Xenoblade Chronicles 2, ainsi que la chute de Torna. Une préquelle qui se déroule un demi-millénaire avant les événements de Xenoblade Chronicles 2, autant vous dire qu’il s’en est passé des choses avant l’arrivée de notre cher Rex. Clairement, si vous n’avez pas encore eu le temps de jouer au jeu principal, il n’y a aucun soucis de commencer le long périple par Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country. C’est d’ailleurs ce que fait mon ami, je lui ai donné envie de se lancer dans l’aventure, moi influenceur ? Tellement haha. Comme je le disais, dans ce DLC, on va se focaliser sur le destin de Jin, mais pas seulement, celui de Lora également, qui est son pilote.
T‘inquiètes, si tu ne comprends pas vraiment ce qu’est un pilote, tu le sauras bien assez tôt en jouant au jeu. SPOILER ALERT : En gros, dans Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, Malhos, qui est le vilain méchant du jeu, a foutu le bordel sur le territoire d’Alrest, et nos deux héros doivent protéger le monde de ce dangereux personnage. Révélations, flashbacks, un final à faire pleurer dans les chaumières, ce DLC ne vous laissera carrément pas indifférent, oh que non, faites-moi confiance.
Pleins de nouveautés dans le gameplay
Nouveauté dans ce Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, c’est son gameplay. Contrairement à l’épisode principal, ce DLC propose de contrôler les pilotes mais aussi les lames. Ce qui apporte un plus grand dynamisme dans les combats, même si, et les joueurs de Xenoblade Chronicles 2 vous le confirmeront, le gameplay était déjà bien dynamique et complet. Mais ce n’était toujours pas assez apparemment, et tant mieux pour nous, parce que dans ce stand alone, on est plus que servi. En effet, chaque personnage possède trois attaques, ainsi que trois arts de soutien, un art de changement, ce qui permet de changer de personnage par un autre en plein combat, mais aussi un art signature, la grosse attaque quoi. De quoi bien se défendre contre les ennemis que vous rencontrerez au fil de l’aventure. Et dieu sait qu’il va y en avoir des gros vilains monstres et méchants sur votre chemin. Egalement, un système de PV récupérables a débarqué, une petite jauge rouge s’affichera sur la barre de vie, qui se remplira automatiquement en mettant votre personnage blessé à l’abri le temps qu’il se soigne. Il faudra parfois se la jouer stratégique pour ne pas perdre la bataille. Ce serait embêtant.
Autre nouveauté de cette extension, le feu de camp. J’ai particulièrement aimé cette feature du jeu, un peu de social autour d’un feu de bois, ça ne fait jamais de mal. Ouvrons nos cœurs et dialoguons. C’est tellement le cas en plus, en effet, on va pouvoir apprendre à mieux connaitre les protagonistes du jeu en papotant, des discussions parfois intéressantes sur l’histoire et le caractère de chacun. Cela permet de s’attacher encore plus aux personnages, les rendant un peu plus humain tout compte fait. Ce n’est pas tout, on peut également dormir, ce qui permet d’attribuer quelques points d’XP au passage, mais aussi l’artisanat, qui va permettre de créer pas mal de choses. Chaque personnage a une liste d’objets à fabriquer, cela peut être de la nourriture, des accessoires, des bijoux et j’en passe et des meilleurs. Un aspect du jeu très important, à ne surtout pas prendre à la légère.
Et si cela ne suffisait pas, dans Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, il y a également le coin « solidarit��« , répertoire de toutes les personnes avec lesquelles vous avez discuté et rendu service. Les quêtes secondaires quoi, qui sont de base « optionnelles » mais un peu obligatoires quand même pour terminer le jeu. Je ne vous en dit pas plus, juste un conseil : faites-en un maximum, petit conseil d’ami. Ah, et un autre conseil pendant que j’y suis, dans les menus du jeu, vous pouvez désactiver la présentation de chaque personnage, vous comprendrez en jouant, vous me remercierez haha.
Rien n’a changé côté technique
Globalement, Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country est dans la même lignée technique que son prédécesseur, c’est à dire bluffant pour une console comme la Nintendo Switch. Il faut bien avouer que Monolith Soft sont des génies, réussir à faire un J-RPG open world de ce gabarit sur une console comme celle-ci, c’est du génie. C’est vraiment très joli, toujours avec ses décors magnifiques, sa richesse dans l’environnement, ses détails de la faune et de la flore, juste incroyable quoi. En mode TV, on constate simplement le talent fou des développeurs, en mode portable, ce talent est quand même gâché par les limites techniques de la console. Une mauvaise optimisation ? Un jeu trop gourmand pour une tablette ? Surement un peu des deux. C’est pour cela que je le conseille sur grand écran, on prends facilement quelques claques dans la tronche tellement que ça envoie de partout. Du très beau boulot, accompagné par une OST aux petits oignons, comment te dire que tu vas kiffer sur ton canapé.
Conclusion : un must-have pour compléter l’un des meilleurs J-RPG de 2017
Bien évidemment qu’il faut acheter Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country, ce serait véritablement une erreur de passer à côté, notamment si vous avez, comme moi, adoré Xenoblade Chronicles 2. Et si vous n’avez toujours pas fait le jeu de base, l’extension est un bon moyen, à un prix raisonnable, de mettre les pieds dedans. Et si cela ne vous tente absolument pas, désolé de vous le dire mais vous aurez loupé l’un des meilleurs J-RPG de ces dernières années. Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country à tout pour plaire, une sortie en boite, du contenu massif, une sublime histoire avec des personnages attachants, un gameplay revisité et toujours une sensation d’aventure et de liberté énorme. Après avoir terminé ce DLC, cela m’a juste donné envie de refaire le jeu, et je suis certain que je ne suis pas le seul dans ce cas, c’est tellement magique comme univers, faites-moi confiance et foncez. Je garderais d’excellents souvenirs de cette extension, Xenoblade Chronicles 2 : Torna – The Golden Country c’est de la bombe.