[TEST] Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas, un Zelda-like réussi ?
Bonjour les copains, aujourd’hui un nouveau test sur le blog, un autre jeu Nintendo Switch. Oui, en ce moment, je suis actuellement en train de découvrir un Zelda-like qui vient tout juste d’arriver sur la dernière machine de Nintendo : Oceanhorn – Monster of Uncharted Seas. Connu et récompensé par de multiples prix et nominations, Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas, bébé du studio FDG Entertainment, est enfin disponible sur Switch via l’eShop. Et forcément, je ne pouvais pas passer à côté d’un jeu ressemblant comme deux gouttes d’eau à un Zelda. Fortement inspiré par l’opus The Wind Waker, Oceanhorn m’a intrigué et j’ai de suite craqué à la minute ou il était disponible. Je suis presque arrivé à la fin du jeu, il est temps de vous en parler et de vous dire si ça vaux le coup ou pas. Vendu à 15€, est-ce qu’Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas mérite qu’on s’y intéresse ? Est-ce un Zelda-like réussi ? Je vous donne mon avis ici même, via ce test qui risque de vous faire voyager ! On y va.
L’aventure commence maintenant
Commençons par le commencement, lors d’une nuit agitée, le père du héros s’en va affronter un monstre marin redoutable : Oceanhorn. En partant, le père laisse à son fils un carnet avec ces écrits, racontant ses voyages et ses aventures. En se réveillant, c’est à nous de faire face à cette situation, et donc de partir à sa recherche et d’arriver surtout avant qu’il ne soit trop tard. Bon, à ce niveau rien de bien original, une situation qui nous fait de suite penser à du Zelda et notamment l’opus A Link to the Past. On incarne du coup un jeune garçon, habitant sur une île, avec comme seule arme pour l’instant, un bout de bois quelconque. Comme vous vous en doutez, ce ne sera pas notre arme principale hein, parce que battre un monstre marin avec une brindille, ce n’est pas assez. Lors des premiers instants, il faudra donc trouver l’épée et le bouclier du père, afin de partir réellement à l’aventure. Et lors de ces premiers pas, on constate un gameplay similaire à un Zelda. On casse des pots, on coupe des feuilles, on fait des attaques circulaires, bref, pour les connaisseurs, c’est du déjà-vu. Prêt et armé, notre héros doit donc retrouver trois médaillons avant de pouvoir vaincre le monstre tant redouté, encore une fois, du Zelda.
En avant moussaillon
Forcément, habitant sur une île, notre seul moyen de transport sera celui-ci : le bateau. Beaucoup moins classe que celui de Link dans The Wind Waker, ce bateau low-cost sera bien efficace pour voyager à travers les îles. Disponible dès le début du jeu, il vous sera en revanche impossible de le guider, vous choisissez votre destination et hop, le bateau se dirige automatiquement. Vous pouvez seulement détruire les obstacles et monstres sur votre chemin à l’aide d’un canon à pépins redoutables. Oubliez de suite la liberté qu’offrait The Wind Waker, ici dans Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas, vous devrez « débloquer » de nouvelles îles en parlant à des PNJ ou alors en trouvant des mots dans des bouteilles jetées à la mer parlant de ces endroits. Ce sont les seuls moyens pour apprendre leurs noms et découvrir leurs existences. Vous allez en faire des allers-retours les copains, mais en bateau, c’est plutôt agréable. Et puis, de toute façon, vous n’avez pas le choix si vous voulez progresser dans l’aventure. De plus, en découvrant ces nouvelles îles, vous aurez peut-être la chance de tomber sur un quart de cœur ou tout autre objet vous aidant dans le jeu. Alors, allez-y moussaillons, partez à l’aventure !
Faites progresser votre personnage et vos équipements
Un point qu’il faut absolument souligner dans Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas, c’est son système XP assez bien foutu. C’est un élément important dans le jeu qui va surement vous plaire et vous motiver à terminer le jeu à 100%. Dans ce jeu, un système d’XP donc, avec des titres et des niveaux à faire monter. Des missions aux nombres de trois par île sont attribuées, et c’est à nous de les remplir en effectuant les taches données. Tuer des ennemis, résoudre une énigme, dépenser une certaine somme d’argent, ou encore vaincre le boss de l’île, bref toutes sortes de missions qui, une fois remplies, vous accorderont des cristaux permettant la progression en niveau mais aussi en équipement. Chaque palier atteint offre une récompense, c’est normal, tout travail mérite salaire, et ces récompenses sont plutôt sympathiques : augmenter la taille du sac de bombes, ajouter un fusil pour tirer depuis le bateau, augmenter la vitesse de voyage en bateau ou encore plus de flèches dans votre carquois. Pour finir le jeu à 100%, il faudra donc remplir les succès sur chaque île, ce qui augmente la durée de vie du jeu déjà bien conséquente (une dizaine d’heures en ligne droite).
Niveau difficulté, on repassera
Que ce soit la difficulté des énigmes, des monstres, ou des boss des îles, le niveau de difficulté est assez léger. Pour tout vous dire, je n’ai pas encore rencontré le menu Game Over depuis le début de mon aventure, assez simple dans l’ensemble. Les énigmes sont assez anecdotiques (pousser des caisses, allumer des torches…) et les boss sont vraiment pas difficiles à vaincre. Je m’attendais quand même à un peu plus de challenge de ce côté-là, mais bon, on repassera. En revanche, il vous arrivera de repartir d’un donjon fraîchement découvert à la recherche d’objets essentiels à votre progression, ce qui apporte un soupçon de challenge, mais c’est tout. Accessible pour tous, même pour les personnes trouvant les énigmes à la Zelda difficiles, celles d’Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas ne vous poseront pas de difficultés dans l’ensemble. Il faut chercher des clefs pour ouvrir des portes, activer des interrupteurs, bref vous connaissez la chanson.
Conclusion : un Zelda-like réussi, à faire absolument
Bah ouais, Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas est quand même vraiment bien foutu et réalisé. C’est fluide, c’est coloré, ça reprend exactement les codes d’un Zelda, ça le fait. Le faire sur Nintendo Switch apporte quelque chose d’intéressant, y jouer partout, dans son lit, dehors, une plus-value fortement recommandable. Et puis, avoir un deuxième Zelda sur sa console, c’est plutot cool. Mais si vous ne possédez pas de Nintendo Switch, vous avez la possibilité de le faire ailleurs, que ce soit sur PS4, Xbox One, ou encore sur iOS/Android. Oceanhorn : Monster of Uncharted Seas est accessible à tous, réellement jouissif et prenant. Même si l’histoire est assez banale, le principal c’est quand même le gameplay qui va vous rendre vite accro. FDG Entertainment peut être fier de son jeu, c’est très sympa à faire. Et étant fan de la saga Zelda, forcément, j’apprécie d’avantage de genre d’aventure. Je vous le conseille fortement sur le support que vous préférez !
Envie de partir naviguer à travers les îles ?
Merci pour ce test. Niveau difficulté donc ça peut s’adapter à des enfants aussi, qui peuvent trouver un Zelda un poil compliqué.
– Oui oui, c’est assez simple dans l’ensemble, même si ça peut se corser au fur et à mesure.