[TEST] Death’s Door, toc toc toc, pépite en vue ?
Il y a des jeux comme ça où tu sais que tu vas passer un bon moment, avant même d’y avoir joué, comme une sorte de pressentiment, une intuition. C’est ce que j’ai ressenti en découvrant Death’s Door via une bande annonce il y a quelques temps. Et puis, grâce à la team Cosmocover, j’ai eu l’opportunité de pouvoir jouer au p’tit bébé du studio Acid Nerve (Titan Souls) via sa version Xbox sur ma Series X. Le jeu est également disponible sur PC, PS5, PS4 et Nintendo Switch, comme ça pas de jaloux. Et avec Devolver Digital comme éditeur, bon, généralement c’est signe de qualité, alors ça a attiré encore plus ma curiosité. Bon, ça vaut quoi alors ? Est-ce qu’il mérite toutes ces jolies critiques ou pas ? Je te laisse lire ce que j’en ai pensé !
Tu es l’élu, corbeau
Comme d’habitude, tu peux lire sereinement, pas de spoils, je ne vais pas rentrer dans les détails concernant l’intrigue et l‘histoire du jeu. Dans Death’s Door, on y incarne un petit corbeau, qui va se rendre pour la première fois au Siège de la Commission des Faucheurs, c’est genre son lieu de travail quoi. Avec comme principale tâche : prendre l’âme de quelqu’un qui tarde à rejoindre la mort. Eh oui, notre héros dans ce jeu est un apprenti faucheur, et lorsqu’il se rend vers l’âme qu’il doit récupérer, il se l’a fait voler par un être mystérieux, qui s’éclipse en quelques instants devant lui. Galère galère pour notre corbeau qui va devoir expliquer au siège que l’âme dont il est responsable s’est fait soudainement dérober. Notre jeune volatile se lance donc à la recherche de cette fameuse âme, et autant te dire que sa quête risque de prendre des chemins assez inattendus. Pour le coup, j’ai vraiment beaucoup aimé ce que nous raconte Death’s Door, une sombre histoire qui parle tu l’auras deviné, de la mort et de tout ce qu’elle apporte et engendre. On fera la rencontre de nombreux personnages marquants qui nous raconteront leur passé, certains sont vraiment attachants, d’autres émouvants. En clair, on ne reste pas insensible au récit plein de poésie que nous raconte Death’s Door, oh que non.
Une sublime direction artistique, et pas que
Gros point fort de ce Death’s Door c’est sans doute sa réalisation avec une très belle direction artistique qui m’a de suite fait penser aux productions Ghibli, notamment sur le design de quelques personnages. Tantôt colorée, tantôt sombre, on est face à une direction artistique et un choix graphique qui arrive à apporter du neuf tout au long de cette aventure à cet univers atypique. Visuellement c’est vraiment très attrayant, Death’s Door arrive facilement à nous convaincre et à nous captiver, en tout cas ça a été immédiat me concernant. C’est toujours selon la sensibilité de chacun, j’avoue que c’est totalement ma came ce genre d’univers et d’ambiance. Parce que oui, parlons d’ambiance, Death’s Door c’est un jeu avec une atmosphère sombre, oui, ça m’a un peu fait penser à Hollow Knight, jeu que j’adore de fou d’ailleurs, mais dans un autre style. On parcoure de nombreux endroits avec chacun une identité propre, un environnement et une aura différente. Tellement kiffant !
On n’oublie surtout pas de mentionner la bande sonore que j’ai trouvé absolument dé-li-cieuse. Je suis sensible aux musiques dans les jeux vidéo, il n’y a rien de tel pour me captiver un maximum et que l’immersion soit au maximum, et pour le coup, l’OST de Death’s Door est vraiment superbe. ♥
C’est parti pour chasser des âmes
J‘ai passé plus d’une dizaine d’heures sur ce Death’s Door, et je n’ai pas vu le temps passer tellement que je me suis amusé. Le gameplay que propose le jeu y est pour beaucoup, mélange entre hack & slash et exploration de donjons, bref tout ce que j’aime quoi. Et en plus c’est bien fait, assez accessible pour un jeu du genre où on a l’habitude de bien en chier, là non, ce n’est pas le cas sauf pour le boss de fin qui clairement est méga frustrant sa maman. À part ça, ça se joue facilement, Death’s Door est un jeu en vue du dessus, on contrôle notre volatile, celui-ci va devoir défoncer quelques monstres sur son passages, avec chacun un patern bien à lui. Un p’tit côté « souls » dans le fait de bien connaître la façon dont les ennemis attaquent avant de riposter. Les quelques âmes des « petits ennemis » que l’on récolte sur notre chemin on peut les échanger pour améliorer nos compétences (force, vitesse etc…) ce qui permet de foutre une mandale aux monstres encore plus rapidement haha.
Seul petit hic si je peux permettre et dieu sait que je ne vais pas me gêner, c’est lié au système de compétences que j’ai trouvé un peu trop light pour le coup. J’aurai aimé avoir la possibilité d’avoir un peu plus de pouvoirs/armes et améliorations à upgrader. Bon, rien de bien gênant en soit, j’accepte la proposition du studio, mais j’ai eu cette impression de trop peu et qu’il y avait matière à en mettre d’avantage. En revanche, chose que j’ai vraiment adoré dans Death’s Door, c’est l’exploration des donjons et des zones extérieures. Eh oui, défoncer des ennemis, c’est cool, mais résoudre des petites énigmes, ça c’est encore plus cool ! Même si elles sont assez simples, c’était quand même très plaisant. D’ailleurs, pas de carte dans le jeu hein, c’est on se débrouille, on explore, on retourne sur nos pas de corbeau et il y en a assez. Un p’tit côté Metroid dans le jeu aussi, on apprend de nouvelles capacités, il faut retourner à certains endroits déjà visités mais bloqués car nous n’avions pas ces fameuses améliorations. Un vrai mélange de plein de belles choses pour un résultat très satisfaisant, rien à jeter !
Conclusion : j’ai beaucoup aimé cette aventure
Bon bah tu l’auras deviné, Death’s Door c’est un grand OUI ! Je le savais que j’allais kiffé et je ne suis vraiment pas déçu du voyage. Il a vraiment de grandes qualités ce jeu, une chouette DA, une OST très agréable à écouter, un gameplay accessible, et une histoire aux dialogues vraiment touchants. J’ai vraiment pris un énorme plaisir à y jouer, une bonne dizaine d’heures bien tassées pour en voir le bout, un peu plus si tu veux le finir à 100% avec le postgame. Alors la question du début était : « est-ce qu’il mérite toutes ces jolies critiques ce Death’s Door ? » Totalement. Et je suis content me joindre à tous ces joueurs ayant adoré le jeu, bravo au studio Acid Nerve, c’est de la bombe !