[TEST] The Wild at Heart, un Pikmin-like très sympa
Premier jeu que je termine sur ma Xbox Series X fraichement reçue : The Wild at Heart, et comment te dire que je suis bien content de la dépuceler avec un tel titre. Bébé du studio indé Moonlight Kids, je suis tombé sur The Wild at Heart en scrollant la longue liste de jeux disponibles sur le Xbox Game Pass. J’étais à la recherche d’un jeu indépendant rafraichissant, et le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai totalement trouvé ce que je voulais. Disponible sur PC, Xbox Series et Xbox One depuis le 20 mai dernier, j’ai terminé il y a quelques jours le jeu et naturellement, étant un blogueur jeux vidéo qui pèse, il fallait que je t’en parle ici, toi-même tu sais. Alors installe-toi confortablement, et welcome dans le monde merveilleux de The Wild at Heart, le jeu qui s’inspire mais qui le fait bien !
Born to be wild
Et bien voilà, ça fait des gosses et ça ne s’occupe même pas de son enfant, bah bravo ! Du coup il n’en faut pas plus à notre héros du jour Wake pour se barrer de chez lui, avec son sac à dos, sa console et son aspirateur et de rejoindre son amie Kirby qui l’attend dans la forêt. Ouais, ils font des bails bizarres faut pas juger. Et sur son chemin, il fait la rencontre d’un vieux monsieur avec une longue barbe et un imperméable. Mais très peu de temps pour les présentations puisqu’il emmène d’urgence dans son village, un esprit diabolique appelé « Jamais » les poursuit, des ombres qui profitent de l’obscurité et de la nuit pour attaquer. Je pense que Wake n’était clairement pas prêt à vivre une aventure pareille, surtout qu’on lui laisse pas vraiment le choix au final haha. Il va devoir donc retrouver son amie Kirby, et en plus, empêcher que le « Jamais » s’étende sur la forêt… Voilà l’intrigue en résumé de The Wild at Heart, et pour le coup j’ai vraiment bien apprécié le scénario du jeu. Même si le meilleur n’est pas là, je te laisse avec la suite.
Mais c’est magnifaïk ma chéwie
C‘est la première chose qui te frappe en jouant à The Wild at Heart, c’est sa direction artistique qui est à tom-ber ! J’ai vraiment eu un p’tit coup de cœur pour l’esthétique du jeu, on est face à une DA impeccable, habillée par de très beaux dessins qui prennent vie devant nos yeux. C’est vraiment très plaisant à regarder et à parcourir, on tombe vite sous le charme des graphismes du jeu, crois-moi. Et l’aspect sonore n’est pas en reste je te rassure, bien au contraire, tes yeux mais aussi tes oreilles vont kiffer The Wild at Heart. On dit merci aux belles et douces mélodies composées par Amos Roddy (Kingdom Two Crowns, Cloud Gardens…) qui matche à la perfection avec la direction artistique mais aussi avec l’ensemble de l’aventure. L’OST du jeu est à écouter sans modération. C’est pour ça que j’aime tant les créations indépendantes, elles ont ce petit truc que les autres n’ont pas. Une forte identité, un charme unique, une aura particulière qui se dégage, et c’est clairement le cas pour le titre de Moonlight Kids, c’est magnifique tout simplement.
Quand Luigi’s Mansion rencontre Pikmin
Et pour sauver la forêt des méchants esprits là, pas besoin d’épée de légende ou de super-pouvoirs, juste d’un aspirateur et des p’tites créatures appelées « Farfelin » qui viendront te donner un coup de main ! Les Farfelin sont des créatures de différentes formes et couleurs qui détiennent des particularités étonnantes. Par exemple, les rouges permettent d’interagir avec le feu, les violets peuvent casser les cristaux avec leurs pics ou encore les bleus résistent à la glace. On remarque automatiquement la ressemblance frappante avec les fameux Pikmin, créatures de Nintendo que l’on ne présente plus (mon test de Pikmin 3 Deluxe au passage). Inspiration dans le visuel mais aussi et surtout dans le gameplay, Wake va devoir balancer les Farfelin sur les objets pour récolter des items, les utiliser comme « armes » pour vaincre les ennemis de la forêt, mais aussi pour construire des ponts/accès avec les éléments qui nous entourent.
En plus de piocher dans les idées de Pikmin et d’en faire quelque chose de bien, The Wild at Heart a aussi de faux airs d’une autre licence de Nintendo : Luigi’s Mansion. Avec son aspirateur, Wake va pouvoir aspirer tout ce qui trouve, des pièces, des items, et même ramener les Farfelin vers lui si jamais ils sont bloqués. Je reste assez évasif sur les possibilités de gameplay vu que certaines sont plus ou moins liées à l’histoire. Mais dans les grandes lignes, tu aspires et tu balances tes compagnons pour te défendre, tu ramènes des objets à ta base, tu agrandis ta team de Farfelin avec des orbes de couleurs et tu résous quelques énigmes en utilisant tes capacités. D’ailleurs, c’est un point que j’ai particulièrement aimé dans le jeu. Il y a du craft aussi, c’est d’ailleurs un élément important du jeu, tu vas pouvoir créer des potions qui vont upgrade tes capacités, mais aussi des lampes pour apporter de la lumière sur ton chemin, essentielle pour se protéger des ombres. Et en plus de ta quête déjà bien costaud pour un gamin d’une dizaine d’années, tu auras la possibilité de rendre service à quelques habitants du village avec des quêtes annexes, ce qui te permettra de récolter argent et compagnie. Pour infos, j’ai terminé l’aventure en un peu plus de 12h, c’est bien assez je trouve pour ce style de jeu afin ne pas ressentir de lassitude.
Conclusion : un p’tit bijou à ne pas louper
On ne va pas tortiller du cul pour chier droit, si tu es à la recherche d’une belle expérience dépaysante indépendante, et que tu es abonné(e) au Xbox Game Pass, je ne peux que te conseiller The Wild at Heart. C’est frais, c’est dynamique, l’univers est captivant, le gameplay à la Pikmin est une réussite, l’histoire est sympa à suivre avec de beaux messages et des personnages attachants, une OST très jolie et une direction artistique aux petits oignons. Pas de grosses difficultés en vue, le jeu est accessible à tous, une bonne durée de vie, ça tourne niquel sur Xbox Series X, sincèrement, faut y aller les gars ! J’en ressort globalement très satisfait, avec le smile et surtout content d’avoir pu découvrir un tel bijou. Un jeu très sympathique, coloré, mignon et bourré de charme. Bravo Moonlight Kids j’ai surkiffé comme jamais, votre jeu est génial ! Pour rappel, c’est dispo sur PC, et consoles Xbox via le Xbox Game Pass.