[TEST] Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice, que vaut cet opus ?
J‘ai eu l’occasion de jouer à Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice depuis une dizaine de jours, c’est donc le moment de donner mon avis toi-même tu sais. Le jeu développé par le studio CrazyBunch est disponible depuis le 23 octobre 2020 sur PC et depuis le 18 mai dernier, sur Nintendo Switch, PS4 et Xbox One. Wet Dreams Dry Twice est la suite directe de Leisure Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry, qui lui était sorti depuis 2018 sur PC. J’étais grave content de pouvoir y jouer pour le coup, j’avais une folle envie de me lancer dans un point & clic dernièrement, c’était pile poil le bon moment. Du coup, que vaut cet énième épisode ? Est-ce que ça vaut le détour ? Merci à la team Koch Media France pour l’envoi du jeu et leur confiance ! Je te donne mon avis sur Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice, please take a look.
Larry le bon tuyau
Pour ceux qui ne connaissent pas la série Leisure Suit Larry, c’est une saga de jeux vidéo qui existe depuis le milieu des années 80, connue notamment pour parler de sujets un p’tit peu coquin avec un ton bien salasse. On y incarne Larry Laffer, un quarantenaire « séducteur » qui n’a qu’une seule motivation en tête, essayer de coucher avec un maximum de femmes. Je dis bien essayer parce que vu son approche maladroite et ses techniques de drague bien lourdingues, c’est pas gagné haha. Et dans ce Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice, notre cher Larry va se marier, et oui, avec la fille du chef du village. Askip c’est la plus belle fille du village, il ne peut pas le savoir il ne l’a encore jamais vu. Mais, tout ne va pas se passer comme prévu, Faith, qui avait fait chavirer le cœur de Larry lors de précédent épisode, et qui était morte, et bien elle semble avoir réapparu et elle est même en danger imminent. Il en faut pas plus pour Larry qui va tout faire pour la retrouver et la sauver, et puis si il peut aussi coucher avec elle par la même occasion, ce serait le jackpot ! Une histoire loufoque, plus linéaire que les précédentes, avec de l’humour graveleux qui ne plaira surement pas à tout le monde, mais qui est l’ADN de Leisure Suit Larry.
T’es dans ma « clic » ?
Comme un bon point & clic qui se respecte, Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice a le droit à une bonne dose d’énigmes à résoudre. Associer des objets pour en former des nouveaux, quelques puzzles par-ci par-là, il faudra durant toute l’aventure un p’tit peu de logique et de jugeote pour en voir le bout. Larry va visiter 5 îles différentes avec comme mission les explorer et tenter de savoir où se cache sa chère et tendre. Pour le coup, ça se joue assez facilement, j’ai pas trouvé ça difficile, à toi te cliquer un peu partout sur les décors afin de récupérer quelques objets essentiels à ta quête, mais aussi de discuter avec les personnages du coin. Et si tu galères un peu, il y a une option qui permet au curseur de se positionner sur les items importants de la zone. Je ne l’ai pas utilisé pour faire tout par moi-même, mais si vraiment tu galères dans ta progresser, tu peux utiliser cette petite astuce. On est face à un point & clic à l’ancienne, rien de neuf à l’horizon, gameplay hyper classique de A à Z, ça a le mérite d’être clair.
J‘ai bien kiffé certains aspect du jeu, que ce soit la direction artistique proche d’un dessin animé (pour adultes) ou la maniabilité en mode portable, bien plus adéquate qu’avec le stick de la manette pour résoudre les énigmes (et pas celui de Larry). Côté durée de vie, il m’a fallu une dizaine d’heures pour terminer l’aventure, ça reste très correct pour un point & clic. Quelques hics au passage que j’ai souligné dans ce Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice comme des temps de chargement assez longuets (notamment au lancement du jeu sur Nintendo Switch, why ?), l’humour, qui est un point fort comme un point faible aussi, qui peut rapidement saouler vu les sujets abordés, et l’ergonomie dans les menus, sous-menus que j’ai trouvé assez brouillon pour le coup. Le jeu est entièrement traduit et ça c’est cool, une VOSTFR de qualité d’ailleurs, et puis pour tous ceux qui demanderont, oui tu peux très bien jouer à ce Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice sans avoir fait le précédent. Bien évidemment, c’est mieux de faire Leisure Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry avant, mais si tu n’as pas l’occasion, un récap express est dispo en début de partie.
Conclusion : ça passe crème, ça fait le boulot
Je savais à quoi m’attendre et je ne suis pas déçu, il y a tout ce que je voulais d’un jeu tel que Leisure Suit Larry : Wet Dreams Dry Twice. Du cul, encore du cul, un p’tit soupçon d’énigmes, du cul, du cul, sans oublier une pincée d’humour et bien évidemment du cul. Haha, sérieusement, c’est pas le jeu de l’année, je le conseille surtout aux gens qui ne sont pas réfractaires à ce style d’humour lourdingue avec plein de sous-entendu. En revanche, si tu es ok avec le lore et l’ADN de la saga, et que tu veux juste jouer à un point & clic sympathique, là il y a moyen que ça te plaise. Les graphismes cartoons sont très jolis j’aime beaucoup, une histoire bien rythmée (sauf la fin, trop long…), mais avec quelques bugs de temps en temps, rien de bien méchant, ou encore des temps de chargement un poil longs. D’ailleurs je te conseille de visionner la vidéo de PsykoSeb qui t’explique les origines de la série, j’y ai fait une petite apparition, ça te donnera peut-être envie de rejoindre Larry dans cette folle aventure qu’est la sienne, je dirais même qu’est sa vie depuis une trentaine d’années maintenant haha. Très content d’y avoir joué, clairement pas indispensable mais ça a le mérite de faire passer le temps agréablement.