[TEST] Ys IX : Monstrum Nox, un Action-RPG à ne surtout pas louper
Trop content d’avoir eu l’opportunité de tester Ys IX : Monstrum Nox, dernier opus de la licence Ys, édité et développé par Nihon Falcom. Le jeu est sorti au Japon depuis un bail sur PS4, depuis septembre 2019, comme quoi, faut jamais désespérer dans la vie haha. C’est arrivé chez nous le 5 février dernier sur PS4 également et ça arrive cet été sur Nintendo Switch et PC. C’est une toute première fois pour moi, j’étais totalement vierge avec la saga Ys. Et comment te dire que j’étais très excité de découvrir (enfin) la licence avec cet opus qui m’a été chaudement recommandée par les joueurs ayant craqué pour la version jap. Du coup, après avoir terminé le jeu, qu’ai-je pensé de ce Ys IX : Monstrum Nox ? Let’s go pour mon avis, tout de suite ! Merci à la team Koch Media France pour l’envoi du jeu.
Monstrums & Cie
Comme je le disais, Ys IX : Monstrum Nox est mon tout premier essai avec la licence, je connaissais seulement de nom, notamment l’opus Ys VIII : Lacrimosa of Dana. Donc si toi aussi tu fais partie de la team « je découvre Ys avec cet épisode », ne t’en fais pas, tu peux y aller sans soucis. Chaque épisode est indépendant, pas de stress, il y a Point S. On y retrouve donc Adol Christin, ce beau jeune homme aux cheveux rouges, qui est le héros de la saga. Notre cher et tendre est accompagné de son acolyte et meilleur ami Dogi, prêts pour de nouvelles aventures. Ah bah pour le coup, ils vont être servis les cocos, puisqu’Adol, à peine arrivé dans la ville de Balduq, se fait jeté en prison à cause de ses aventures passées. Ok, vla l’ambiance, même pas le temps de dire bonjour qu’il est déjà derrière les barreaux, sympa l’accueil à Balduq. Ce n’est pas tout, peu de temps après son arrestation, Adol rencontre une jeune femme mystérieuse qui le transforme en Monstrum.
C‘est quoi un Monstrum ? Très bonne question que voilà ! Les Monstrums sont comme des « super-héros », dotés de pouvoirs surnaturels, ils ont de nombreuses capacités comme marcher sur les murs, planer, lancer des sorts et j’en passe… Sauf qu’ils sont craints par les habitants de Balduq, ils ont mauvaise réputation, et sont souvent considérés comme des gens à éviter. Mais sans les Monstrums, la ville pénitentiaire de Balduq serait bien en danger, des évènements étranges se déroulant dans la prison, mais aussi en dehors, des phénomènes paranormaux, des monstres qui apparaissent, et même une malédiction. Mais pour savoir ce qu’il s’y passe vraiment, et bien faut jouer à Ys IX : Monstrum Nox, bah ouais, il n’y a pas de secret ! Surtout que l’histoire est hyper prenante, j’ai a-do-ré mais genre vraiment ! Toi-même tu sais, dès que ça parle de sortilèges etc, c’est trop ma came. Adol va vivre une aventure qui n’est pas prêt d’oublier, et toi non plus d’ailleurs.
Assez daté techniquement mais…
Bienvenue en France ! Du moins, il y a de l’inspiration, ça en a tout l’air quand tu regardes l’architecture de la ville de Balduq. Côté technique, graphismes et tout le trinlinlin, Ys IX : Monstrum Nox a du retard si on le compare à d’autres jeux de niche. Graphiquement, c’est joli, mais il y a quelques petites soucis techniques comme une distance d’affichage trop minime et de l’aliasing par-ci par-là. C’est pas la grosse claque visuelle hein, je préfère te prévenir, ce n’était pas le cas avec l’opus précédent. La ville de Balduq est assez terne, les zones du jeu en général en fait, ça peut manquer un peu d’identité, j’ai eu parfois du mal à me repérer tellement que les bâtisses se ressemblent. Mais, on ne joue pas à un jeu Ys pour ses graphismes, ce serait vraiment dommage de s’arrêter à ça, l’habit ne fait pas le moine comme on dit.
Regarde au delà de ce que tu vois (je sais que tu as la ref) et tu verras, Ys IX : Monstrum Nox est hyper séduisant et bourré de charme. Une atmosphère unique déjà, que ce soit visuellement mais aussi sonore, dans cette ville pénitentiaire où il se passe des trucs chelous. Je suis totalement fan de la bande son du jeu, d’ailleurs en ce moment même, je suis en train d’écrire ce test avec les musiques du jeu en fond. Tu verras, c’est de la bombe ! L’ambiance qui se dégage est vraiment très très cool, et rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil. Donc non, Ys IX : Monstrum Nox ne défonce pas la rétine avec des graphismes de la mort, mais honnêtement, c’est tellement pas important, la beauté du jeu est ailleurs.
Un gameplay accrocheur et très addictif
Et c’est là où Ys IX : Monstrum Nox est incroyable, c’est dans son gameplay aux petits oignons. Pour rappel, Ys IX : Monstrum Nox est un A-RPG (action RPG), pour les novices, on est libre comme l’air, que ce soit dans l’exploration mais aussi dans les phases de combat. C’est en temps réel, pas de tour par tour, t’as compris l’idée. Dans cet opus, on y incarne donc Adol, mais pas que, devenu Monstrum, être surnaturel qui se prend pour Spider-Man à monter sur tout ce qu’il voit. Et c’est GÉ-NIAL ! Pour la plupart du temps, le jeu se déroule à l’intérieur de la ville de Balduq, ça parait minime comme terrain de jeu mais crois-moi, t’as de quoi faire ! J’ai pris un plaisir de ouf à trouver tous les collectibles cachés dans le jeu, je suis loin de les avoir tous trouvé (carte complétée à 80% pour l’instant). Trouver des coffres, des inscriptions, des pétales de fleur, on a envie de tout trouver, ça rend la chose très addictive !
Faire mumuse dans la ville ok c’est cool, mais faut aussi sauver le monde par la même occasion, et aider quelques habitants dans la hess. Dans Ys IX : Monstrum Nox, on échappe pas aux habituelles quêtes principales et quêtes secondaires. Si tu n’es pas très fan des quêtes secondaires, je te rassure, la plupart ça se fait très rapidement, faut juste aller à un point A puis à un point B, rien de passionnant. Mais certaines sont obligatoires pour progresser dans le scénario du jeu, tu ne pourras pas y échapper longtemps haha. Mais crois-moi, à la base c’est pas trop ma cup of tea, et dans Ys IX : Monstrum Nox ça ne m’a pas dérangé du tout tellement que c’est cool au final ! Une progression qui se veut dans l’ensemble linéaire, qui joue sur la verticalité que ce soit à l’extérieur mais aussi dans les nombreux donjons que tu vas parcourir. Pour le coup je me suis beaucoup amusé !
Mais Adol Christin n’est pas venu ici pour enfiler des perles, il va y avoir de la bagarre, et pas qu’un peu ! Un gameplay ultra dynamique, on peut switcher de personnage en temps réel. On tape sur tout ce qui bouge, on bourrine dans le tas, comme dans les Xenoblade Chronicles, ça permet de remplir une case de capacité qu’on peut lancer sur la tronche de nos ennemis. Pour le coup rien de bien original, on s’y retrouve très rapidement, si t’es habitué aux jeux du genre, tu ne seras pas dépaysé. On attaque, on esquive, on lance des super combos, on gagne en expérience, on monte en niveau, on améliore nos équipements et le tour est joué !
Conclusion : un gros coup de cœur ♥
Hades était mon premier coup de cœur de l’année 2021, et bien voilà le deuxième : Ys IX : Monstrum Nox. Je me suis ré-ga-lé comme jamais, ça m’a donné envie de découvrir les anciennes aventures d’Adol Christin. J’ai adoré l’ambiance de la prison avec cette histoire hyper prenante avec cette malédiction, les bails bizarres dans cette ville pénitentaire etc… Mais aussi les acolytes de notre héros, qui sont pour la plupart hyper attachants, ils vont me manquer grave ! La bande-son est ouf, le gameplay est génial, j’ai kiffé me balader comme un super-héros dans cette ville. Ville qui, je le répète, n’est pas hyper jolie et manque de pep’s avec des décors qui sont assez ternes. Graphiquement, Ys IX : Monstrum Nox est un peu à la traîne il faut le dire, c’est loin d’être moche hein, mais on a vu mieux ailleurs. Mais je le répète l’ami(e), ce serait dommage de passer à côté d’un jeu tel que Ys IX : Monstrum Nox tellement qu’il est fun ! Avec une bonne durée de vie, faut compter une bonne trentaine d’heures pour le boucler, et bien plus pour le 100%, tu ne vas pas t’ennuyer, oh que non.