[TEST] 13 Sentinels : Aegis Rim, 5 bonnes raisons de jouer à ce chef-d’œuvre
Aaaaah, Vanillaware, chaque jeu de ce studio, c’est quelque chose. Odin Sphere, Muramasa : The Demon Blade ou encore Dragon’s Crown, on ne les présente plus, ce sont tous des petits bijoux, des chefs d’œuvre. Et là, tout fraichement sorti chez nous, j’ai eu l’opportunité de pouvoir tester le tout dernier hit from Vanillaware sorti sur PS4 le 22 septembre dernier, 13 Sentinels : Aegis Rim, et édité par Atlus. Avant de commencer, je tenais encore une fois remercier chaleureusement la team Koch Media, c’est grâce à eux que je peux donner mon avis sur le titre ! 13 Sentinels : Aegis Rim faisait partie de mes plus grandes attentes en cette fin d’année 2020, le jeu est sorti depuis l’année dernière au Japon, et j’étais donc très excité de le voir arriver chez nous. Du coup, est-ce que j’ai kiffé 13 Sentinels : Aegis Rim ? Je vais te répondre tout de suite : OUI OUI OUI OUI ! Un coup de cœur ? Assurément ! Je te donne d’ailleurs 5 bonnes raisons d’y jouer, 5 bonnes raisons de ne pas passer à côté d’une telle pépite. On y va !
#1 – Une intrigue captivante découpée en 13 morceaux
Comme d’habitude, tu peux lire tranquille, il n’y aura aucun spoil concernant l’histoire du jeu. Comment résumer l’intrigue de 13 Sentinels : Aegis Rim, je ne sais même pas par où commencer tellement qu’elle est riche et complexe. Mais pour te donner une petite idée de ce qu’il t’attends, 13 Sentinels : Aegis Rim raconte l’histoire de 13 personnages différents et étrangement liés, avec un avenir commun. Ces 13 protagonistes, hommes et femmes, vont devoir faire face à une menace extra-terrestre, les « Kaiju« , qui est venue détruire Tokyo. On débute l’aventure en 1985, mais tu verras, l’intrigue de13 Sentinels : Aegis Rim te réserve de nombreuses surprises ! On y parle de voyages dans le temps, de méchas, de flash-backs et d’ailleurs, je te préviens tout de suite, accroche-toi parce que c’est bien corsé !
Pour tout savoir sur le scénario, il faudra donc découvrir l’histoire de ces 13 hommes et femmes du jeu, en commençant par découvrir le prologue de chacun d’entre eux. Les 13 personnages ne sont pas disponibles au début du jeu, au fur et à mesure de ta progression, tu feras la rencontre de nouveaux protagonistes, qui auront un impact plus ou moins important sur l’histoire principale mais aussi sur le destin de chacun. Tu le verras par toi-même, l’histoire de 13 Sentinels : Aegis Rim est très énigmatique, volontairement décousue afin que tu puisses faire le lien entre chaque histoire. Tu ne vas pas tout comprendre dès le départ, c’est normal, le jeu jouera avec toi, tu te poseras de nombreuses questions, c’est tout à fait normal. 13 personnages aux caractères différents, on y parle d’amitié, d’amour, de trahison, dans un univers de science-fiction, de voyage dans le temps, ça change, ça fait du bien, c’est passionnant ! Faut s’accrocher, parfois tu auras du mal à tout suivre, mais fais-moi confiance, ça vaut le coup !
#2 – Du grand Vanillaware
Je pense qu’à un moment, il n’y a plus besoin de vanter le talent du studio hein. Mais je vais le faire quand même parce que Vanillaware, encore une fois, nous a mis bien, même très très bien. Un style inimitable, au premier coup d’œil, on reconnait la pâte des développeurs, on reconnait le Vanillaware’s style. Les dessins sont magnifiques, les effets de lumière aussi, les décors je n’en parle même pas. Une direction artistique parfaite, les personnages et leurs animations c’est du tout bon, comment te dire que tu vas screnner à mort pendant tes sessions haha, du moins ça a été mon cas. D’ailleurs, je tenais à souligner que ça changeait de voir un univers réaliste chez Vanillaware, habitué aux mondes fantaisistes, aux comptes de fées etc…
Que ce soit in-game ou lors des scènes d’animations, tu vas en prendre plein les yeux, plein les mirettes. C’est la grande force de chaque production du studio, c’est ce souci du détail, avec cette DA percutante, magnifique, qui ne laisse clairement personne indifférent, et rien que pour ça, ce serait vraiment dommage de passer à côté d’un tel titre. Et je ne parle même pas de l’ambiance sonore, des musiques qui vont te faire bander de plaisir. Indescriptible !
#3 – Gameplay visual novel x tactique
Quand on pense aux précédents jeux Vanillaware (Odin Sphere, Muramasa : The Demon Blade etc…) on est face à du jeu de plate-forme, en 2D, et linéaire. Et bien cette fois, dans 13 Sentinels : Aegis Rim, il y a comme du changement dans l’air ! Le titre vous propose deux gameplay totalement distincts, avec deux modes différents. D’un côté on y retrouve le mode « aventure« , c’est là où l’on va devoir explorer les histoires des 13 protagonistes avec des touches de visual novel par-ci par-là. Nous allons donc choisir un personnage, découvrir son histoire, et en apprendre un peu plus sur son implication dans le scénario. Et comment ça se joue ? Et bien un peu comme dans les précédents jeux du studio, tout se fera en scrolling horizontal, il faudra discuter avec d’autres protagonistes avec de trouver des « mots clés » qui serviront à progresser. Chaque protagoniste à une histoire avec plusieurs branches, selon les actions que tu feras et tes choix, il en découlera une scène et un final. Récolter les mots importants, les utiliser pour faire parler d’autres personnages, réfléchir, être subtil, c’est ce qu’il t’attends dans le mode aventure du jeu. Et c’est hyper intelligent, addictif, difficile de lâcher la manette tellement qu’on est pris dedans. C’est comme de la pâte à tartiner que l’on mange à la cuillère, impossible de s’arrêter, tellement bon !
En plus du mode aventure, tu as le mode « bataille« , à ne surtout pas négliger car il fait partie du scénario du jeu. D’ailleurs, lorsque tu commenceras 13 Sentinels : Aegis Rim, tu vas mixer entre aventure & bataille, jusqu’à un certain point où te consacrer à l’un ou à l’autre. Et j’avoue que ça me faisait un peu peur parce que Vanillaware n’est pas spécialiste dans le domaine du jeu de stratégie et tactique. Et bah tu sais quoi bro ? Ca fait bien le boulot ! En vue aérienne, il faudra donc contrôler une team de 6 personnages, armés jusqu’aux dents, et tenter de détruire de nombreuses vagues ennemis. Des missiles, des grenades, des bombes et j’en passe, ça ne plaisante pas l’armurerie de 13 Sentinels : Aegis Rim. Bon, que je te le dise, ce mode bataille est, à première vue, assez floue à comprendre et à maitriser. J’avoue que le décor 3D n’aide pas vraiment à sa compréhension. Mais comme d’hab, une fois que tu maitrises le truc, hop, tu roules sur les ennemis easy.
Et bien sûr, comme un bon RPG qui se respecte, après chaque bataille, tu vas récolter des points, points que tu vas pouvoir échanger contre des améliorations, de nouvelles armes, et j’en passe et j’en passe. Rien de fou fou et d’innovant dans ce mode, mais je souligne quand même la prise de risque de Vanillaware qui tente de faire autre chose. Le fait de pouvoir switcher entre visual novel et jeu tactique permet d’éviter un sentiment de lassitude ou de redondance. Un cocktail étonnant mais qui fonctionne efficacement, tu m’en diras des nouvelles !
#4 – Une traduction française, s’il vous plait
Pour ceux qui avaient peur d’un énième jeu Atlus pas traduit, et bien ne t’inquiète pas, 13 Sentinels : Aegis Rim est bien traduit en français ! Et ça, on va pas de mentir, c’est une très bonne nouvelle pour tous ceux qui ne maitrisent pas bien une autre langue que le français. Et puis, ça va surtout permettre à ce jeu dit « de niche » d’être accessible à davantage de personnes. À ce propos d’ailleurs, j’ai lu par-ci par-là que la traduction n’était pas parfaite et qu’il y avait quelques erreurs, je t’avoue que ça ne m’a pas sauté aux yeux. Et puis bon, ça reste quand même cool que ce jeu dispose d’une VF, enfin une VOSTFR pour être exact. En tout cas, ça fait le boulot, c’est une chouette initiative, et si ça peut permettre à d’autres jeux Atlus d’être traduit, et de donner envie à d’autres éditeurs de faire de même, je suis preneur !
#5 – C’est de la bombé bébé, fonce !
Un immense coup de cœur pour 13 Sentinels : Aegis Rim, mais genre gros gros coup de cœur quoi. Ce jeu est un bijou, une pépite, une exclusivité PS4 à ne pas louper sous prétexte de passer à côté d’un titre incroyable ! Comme quoi, même en fin de vie, la PS4 nous réserve de jolies choses. 13 Sentinels : Aegis Rim c’est l’amour de Vanillaware pour le Japon retranscrit avec passion et créativité. Une direction artistique exquise, la mixité d’un gameplay déjà bien acquis à celui d’un gameplay stratégique et tactical, une histoire prenante avec ces personnages attachants aux caractères bien différents, wow wow wow ! Je savais que j’allais kiffer ce 13 Sentinels : Aegis Rim, c’est difficile de ne pas être sous le charme des jeux Vanillaware, mais celui-ci, oh my gosh je n’étais pas prêt ! Et je suis sûr que toi non plus tu n’es pas prêt(e) à la claque que tu vas te manger en pleine gueule haha. Quel jeu incroyable ! Merci Vanillaware, merci Atlus et merci Koch Media ! ♥
Honnêtement, je dois bien avouer que j’ai ressenti les mêmes palpitations qu’avec Danganronpa, tellement le scénario de ce titre est grandiose. Et comme tu dis, l’avoir en FR est une bénédiction ! D’ailleurs, je trouve ça assez génial que les choses bougent de ce côté-là et que l’on trouve de plus en plus de FR dans les rayons.
En tout cas très bonne critique Flavien et un joli coup de projecteur sur un titre qui serait facilement passé inaperçu autrement. 🙂
– Merci infiniment pour ton retour ! Oui, il faut mettre en avant ce genre de jeu qui n’ont pas la chance d’être sur le devant de la scène. 👍🏼
Vanillaware avait déjà versé dans le jeu stratégique avec Grimgrimoire sur PS2, le premier jeu où les compétences artistiques du studio et leur goût en matière d’histoire décousue et bien plus complexe qu’au premier abord se sont révélés. J’avais adoré à l’époque.
Et là c’est effectivement du très grand Vanillaware. On retrouve le mode de narration de Odin sphere et c’est juste parfait, l’histoire et passionnante, les combats sont intelligents et prenants (a faire en difficulté max très honnêtement). Clairement pour peut qu’on un temps soit peu intéressé par la SF (et clairement ici à peut prêt toutes les thématiques du genre y passe, le tout avec cohérence), il faut foncer.