[TEST] Windbound, j’ai testé la version Nintendo Switch
Windbound, développé par 5 Lives Studios et édité par Deep Silver, sorti le 28 août 2020 sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch a le droit à un test sur le blog. J’ai eu l’occasion de tester et de finir (oui moi je termine mes jeux avant d’écrire un avis) Windbound quelques jours avant sa sortie officielle grâce à la team Koch Media que j’adore. Un test surprise car ce n’est pas un jeu que j’attendais particulièrement à la base, mais voilà, ma curiosité a été plus forte que tout, notamment grâce à la DA du jeu, il fallait que je sache et que je teste tout ça. Et voilà, j’ai terminé le jeu, j’ai un avis définitif sur l’expérience Windbound, je te laisse avec mon test, bonne lecture !
Ohé ohé, capitaine abandonnééééé
Bon, je vais t’expliquer un peu la trame du jeu afin de te mettre dans le contexte, tu peux très bien nexter ce passage afin de garder un peu de surprise, même si comme d’hab, je vais rien spoiler. Dans Windbound, on y incarne Kara, femme guerrière, membre d’une tribu qui malheureusement, va être éloignée de ses compagnons. En effet, une énorme créature aquatique va venir foutre le bordel en attaquant Kara, la séparant des siens. Perdue, seule, Kara se réveille, devant un mystérieux portail. Où est-ce qu’elle se trouve ? Où sont ses amis ? C’est quoi ce portail à la Stargate SG-1 ? Tant de questions pour notre héroïne du jour. Elle décide donc de traverser le portail et se retrouve échouée sur une plage, isolée de tous, sans armes ni vivres… Et c’est là que débute l’histoire énigmatique de Windbound, que je te laisse bien évidemment découvrir par toi-même, j’en ai assez dit.
Breath of the Wild de loin
C‘est d’ailleurs le truc qui m’a donné envie de le tester sans vraiment savoir ce que c’était haha. Windbound a des airs de The Legend of Zelda : Breath of the Wild dans sa direction artistique, c’est flagrant. On est face à un jeu avec du style, proche d’un dessin animé, des graphismes mignons, visuellement enchanteur, ça fait de suite de l’effet. C’est pas non plus la grosse claque hein, je te rappelle que ce n’est pas un jeu à gros budget, mais en tout cas graphiquement, ça fonctionne, ça fait le boulot, c’est joli. Techniquement c’est correct, ça tourne très bien, que ce soit en mode portable ou en mode télé, Windbound tient la route. Cependant, il m’est arrivé de faire face à quelques crashs, qui demande de redémarrer le jeu, espérons que ça se règle via une mise à jour.
C‘est, je pense, son plus grand point fort d’ailleurs, sa direction artistique. En revanche, je n’ai pas trop été emballé par l’ambiance sonore, mis à part la musique de fin, et encore, ça ne casse pas trois pattes à un canard. La plupart du temps, c’est très discret voire inexistant, sûrement afin de mettre l’accent sur la solitude que ressent le personnage. Etre isolée sur une île déserte, c’est sûr qu’ils allaient pas nous mettre la Macarena pour accompagner tout ça.
Vivre ou survivre
Pour commencer, Windbound est un jeu de survie, Kara va devoir se débrouiller toute seule afin de rester en vie, de retrouver ses proches et accessoirement, comprendre tout ce bordel qui lui arrive. Dans un premier temps, tu as la possibilité de jouer à Windbound différemment via deux niveaux de difficulté, le mode survie, retour au premier chapitre après chaque mort ou le mode histoire qui se concentre sur le scénario sans tout recommencer à chaque fois. Perso, j’ai opté pour le mode histoire, mais chacun fera comme il voudra, au moins tu as le choix. Et donc, pour survivre, il faudra donc chasser pour se nourrir, crafter de nombreux objets afin de créer des armes, des tenues, des accessoires. Mais aussi parcourir les différentes îles à l’aide d’un bateau en bois ou en bambou, que l’on va confectionner nous même et personnaliser afin qu’il soit le meilleur des bateaux de survie ! Trouver des gemmes rouges et des gemmes jaunes afin d’augmenter tes jauges de vie et d’endurance, et également mettre la main sur d’autres éléments qui te permettront de comprendre petit à petit, l’intrigue et ses secrets.
Le jeu est assez court, j’ai mis 7h à peu près afin de voir le générique de fin. Mais, il peut te demander plus de temps si tu souhaites vraiment tout fouiner, comme d’habitude dans ce genre de jeu. Et puis, si tu optes pour le mode survie, ça peut également rallonger la durée de vie. J’ai pris mon temps, j’ai crafté pas mal, avec un beau bateau en bambou ultra équipé tout ça tout ça. Certains trouveront ça court, d’autres largement suffisant, à vous de juger. En revanche, ce que je peux reprocher à Windbound, c’est justement son craft. J’ai trouvé que le concept de créer atteignait rapidement ses limites, au point de n’en avoir presque plus besoin très (trop) rapidement. Pour un jeu de survie, c’est quand même le comble de pouvoir exit la création d’items, de ressources assez vite dans le jeu. Aussi, n’étant pas un expert en jeux de survie, l’inventaire, j’ai pas trouvé ça hyper lisible, j’ai eu beaucoup de mal à m’y retrouver, dommage.
Conclusion : une chouette aventure ce Windbound
C‘est déjà le moment de la conclusion, au final, qu’est-ce que j’en ai pensé de ce Windbound ? Globalement, j’ai passé un bon moment, y jouer m’a donné envie de refaire The Legend of Zelda : Breath of the Wild et The Wind Waker, ce n’est pas rien. Je ne suis pas un habitué de ce genre de jeu, et je suis assez étonné d’avoir autant accroché. Une direction artistique efficace, pouvoir parcourir les océans en bateau c’est hyper kiffant, et l’intrigue du jeu a piqué ma curiosité. Côté gameplay, c’est très classique, côté survie, ça fonctionne bien, on se laisse prendre au jeu, récolter tout ce qui traîne, créer ce qu’on peut, faire attention à sa vie, manger etc… Même si tout ça est vite mis aux oubliettes, possible de rusher sans vraiment y prêter attention. Bref, tout ça pour dire que Windbound est un chouette jeu, c’est pas non plus la grosse claque de ouf, 29.99€ sur l’eShop, je trouve que ça pique un peu quand même. Mais ça se laisse jouer, c’est original, ça fait du bien et c’est tout ce qu’on lui demande.