[TEST] The Legend of Zelda : Link’s Awakening, un remake qui fait rêver ?
Est-ce encore nécessaire de présenter Link’s Awakening ? Je ne pense pas non, mais je vais le faire quand même parce qu’il doit bien y avoir deux trois qui n’ont jamais entendu parler de ce jeu. Oui oui, c’est bien de toi que je parle haha. The Legend of Zelda : Link’s Awakening est un jeu qui, à la base est sorti en 1993 sur Game Boy, puis, une version DX (deluxe) avec l’ajout de la couleur est arrivée en 1998 sur Game Boy Color. Puis, après une p’tite ressortie sur l’eShop Nintendo 3DS en 2011, The Legend of Zelda : Link’s Awakening refait parler de lui grâce à ce remake sur Nintendo Switch. 26 ans après sa sortie initiale, il est de retour, ce n’est pas beau ça ? J’avais déjà joué à l’opus original étant plus jeune, mais je n’avais jamais eu l’occasion de le finir. Et bien grâce à ce remake, c’est chose faite, et je vous en parle dans ce test dédié ! The Legend of Zelda : Link’s Awakening, un remake qui fait rêver ? Voici ce que j’en pense !
Face à la mer…
Si tu penses sauver la Princesse Zelda des griffes du méchant Ganon dans The Legend of Zelda : Link’s Awakening, et bien tu te fous le doigt dans l’œil. Un peu d’originalité voyons ! Effectivement, on est bien loin d’Hyrule dans cet opus, et c’est sans doute grâce à son histoire poétique et mystérieuse que l’opus Game Boy est aussi apprécié par les joueurs. Cette fois, Link a quelques soucis, en effet, pour je n’sais quelle raison, il est déterminé à naviguer sur un radeau, oklm, tout seul en mode Tom Hanks dans Seul au Monde. Quand tout à coup, une tempête fait rage, les vagues se déchaînent, et l’orage détruit d’un coup le radeau de notre pauvre Linkounet. Heureusement, Link a survécu, il s’est échoué sur une île, l’île Cocolint. Va t-il réussir à rentrer chez lui ? Que se passe-t-il réellement sur l’île Cocolint ? Et bien c’est avec toutes ces questions en tête que l’on démarre l’aventure Link’s Awakening, et quelle aventure…
Poupée de cire, poupée de son
Sujet sensible, la direction artistique de The Legend of Zelda : Link’s Awakening. Lorsque Nintendo a présenté le jeu pour la toute première fois via un trailer, oh my god, les gens étaient choqués, déçus par le choix de direction artistique. Un Link luisant en mode tout mignon, comme une poupée ? Sérieusement ? Mais ça n’a rien à voir avec l’original. Et pourquoi tout parait brillant ? C’est quoi de cet effet de flou en arrière plan ? Toutes ces questions existentielles qui, une fois le jeu sorti, se sont toutes envolées, comme par magie. Tu le sais, ça crie toujours pour rien, surtout lorsqu’une saga prend des risques sur une DA (coucou The Wind Waker à l’époque), et au final pourquoi faire ? Pour l’adopter très facilement une fois manette en mains. Enfin bref. Me concernant, j’ai de suite kiffé l’esthétique du jeu, l’ambiance que dégage ce Link’s Awakening. C’est très joli, les décors sont soignés, on a l’impression de retomber de suite en enfance devant ce jeu tellement que c’est mignon tout plein.
Que ce soit en mode télé ou en mode portable, The Legend of Zelda : Link’s Awakening est une réussite graphiquement. Le souci du détail est assez remarquable, notamment dans les petites choses comme certains objets dans les maisons qui apporte tout d’suite un réalisme, l’effet de flou aux bords de l’écran, les effets de lumière aussi. Bref, autant te le dire de suite, tes yeux vont passer un sacré bon moment à contempler tous les recoins de The Legend of Zelda : Link’s Awakening. L’opus original était déjà très beau pour de la Game Boy, ce remake le sublime encore plus. Côté technique, et bien c’est la question qui fâche ! On reproche au jeu d’avoir des problèmes de framerate, de fluidité, notamment dans le tout premier village ou lorsque qu’il y a énormément de choses à l’écran, en jouant en mode télé ou en mode portable. Ayant vu ces nombreux retours avant de jouer au jeu, j’avoue que ça ne m’a carrément pas emballé. Mais, une fois le jeu lancé, et bien où sont ces fameux ralentissements ? De mon côté, je n’ai eu aucun soucis, pas de lags, rien du tout. Sans doute suis-je moins sensible à ce propos que d’autres, je t’avoue que je n’ai rien vu d’injouable comme j’ai pu le voir sur les réseaux. J’te laisse avec un extrait qui te prouve que tout va bien pour moi.
Un gameplay fidèle à l’original
Si tu connais sur les bouts des doigts l’opus original, aucune surprise, ce remake est le même, dans sa construction, dans son gameplay. Et je t’avoue que ça m’a fait un peu bizarre de revenir sur une manière de jouer à l’ancienne, après un Breath of the Wild qui a chamboulé tout ce qu’on connaissait d’un Zelda. The Legend of Zelda : Link’s Awakening te propose une aventure en vue aérienne la plupart du temps, sauf parfois dans quelques temples et grottes ou tu es amené à passer en 2D en mode Super Mario. Un gameplay qui sent bon la nostalgie avec des armes et items à trouver, des donjons à parcourir, des énigmes à résoudre, des boss à vaincre, ça fait plaisir de retomber dedans. Comme à l’époque, c’est un gameplay très facile à maîtriser, rien de difficile, tout se fait simplement et naturellement. Accessible à tous.
Petit héros, grande aventure ?
Grande aventure, oui, mais pas bien longue quand même. Tu arriveras à boucler facilement ce Link’s Awakening. Si tu connais déjà le jeu, il se peut qu’en moins de 10h les crédits de fin d’affichent. Clairement, ce n’était pas mon cas. J’ai terminé The Legend of Zelda : Link’s Awakening en à peu près 15h, une durée de vie très honnête pour un jeu qui est de base, un jeu Game Boy rappelons-le. Et si tu cherches à le finir à 100% en récupérant par exemple tous les quarts de cœur ainsi que les collectibles demandés du jeu, ça augmentera forcément la durée de vie du titre. Rusher un jeu tel que The Legend of Zelda : Link’s Awakening serait vraiment dommage, je te conseille vraiment de prendre ton temps, de rentrer dans toutes les portes, de résoudre les p’tites quêtes annexes, de te balader, de vivre intensément ce Link’s Awakening, ce jeu mérite que l’on s’y attarde.
Conclusion : un excellent remake, à faire absolument
Et bien voilà, on passe à la conclusion si tu le veux bien. J’ai à peine terminé l’aventure The Legend of Zelda : Link’s Awakening que je ressens déjà une petite nostalgie tellement que l’aventure sur l’île Cocolint est captivante. Avec sa direction artistique toute mignonne, les musiques réorchestrées qui sont juste sublimes (notamment celle-ci), retrouver l’un des opus les plus appréciés de la saga dans un tel remake, ça fait super plaisir ! Quelques points faibles tout de même, certains n’apprécieront pas de le finir rapidement, sa facilité notamment les boss des donjons easy à vaincre, ou ces fameuses chutes de framerate. Mais si tu prends tel quel le jeu, je pense que tu kifferas bien ton aventure, je te le souhaite en tout cas ! Me concernant, j’ai adoré, et je ne regrette clairement pas d’y avoir joué, enfin j’ai terminé ce fameux Link’s Awakening, et c’est vrai qu’il est bourré de charme, notamment dans son histoire à double sens. Aaaaaah, ça va me manquer tout ça…
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[…] été affublé d’aucun artifice graphique. D’après certains retours, dont celui de l’ami TakeThisGame, que je vous invite à lire, cela ne serait pas […]