[TEST] God of War, un come-back triomphant pour Kratos ?
Et voilà les amis, c’est bon, c’est enfin le moment pour moi d’écrire mes impressions concernant God of War, nouvelle quête surboostée pour notre ami Kratos, en exclusivité sur PS4. Vous le savez, j’ai reçu une nouvelle PS4 vu que l’ancienne m’a lâché, et je ne pouvais pas attendre plus longtemps avant de jouer (enfin) à ce nouvel opus de la saga dont tout le monde vante les mérites. J’ai connu la licence God of War comme beaucoup d’entre-nous, via le premier sur PS2 et j’étais très impatient de découvrir ce qu’étais devenu Kratos après le dénouement de God of War troisième du nom. Alors ni une ni deux, j’ai pris ma manette, insérer le disque, et… Non, je n’ai pas joué de suite, j’ai dû attendre deux heures que les mises à jour se fassent, et ensuite j’ai enfin pu jouer et le terminer. Et ça tombe bien, je vous donne mon avis juste ici, God of War, un come-back triomphant pour Kratos ? Voici ce que j’en pense !
I’ll be back
Dans cette nouvelle aventure, notre Kratos a quitté sa terre natale pour s’expatrier dans les terres lointaines du Nord, pour les raisons que l’on connait si vous avez joué aux précédents. Au revoir la mythologie grecque, bonjour la mythologie nordique ! En effet, Kratos est parti afin d’oublier son passé, se pardonner et se faire une nouvelle vie. Et en parlant de nouvelle vie, c’est précisément le cas pour ex-général dans l’armée spartiate. Kratos est papa, et oui, il a eu un fils depuis, qui se nomme Atreus, qui sera un personnage important dans ce nouvel opus. Kratos père de famille, avec les responsabilités qui vont avec, car désormais, il est seul à éduquer Atreus. En effet, sa compagne Faye, est malheureusement décédée. De ce fait, Kratos et son fils Atreus ont pour seule mission et c’était une demande de la mère, de répandre ses cendres du plus haut sommet de Midgard, région où vivent nos protagonistes. Et c’est ainsi que l’aventure God of War commence…
La mythologie nordique dans toute sa splendeur
Comme je le disais précédemment, Kratos est parti de sa contrée natale pour se réfugier dans les terres du Nord, avec son fils Atreus. Première chose que l’on constate, dès les premières secondes, c’est la beauté indiscutable des décors et des effets de lumière. Oh mon dieu, comment foutre nos consoles en PLS tellement que ça envoie (c’est tellement le cas en plus). Ah ouais, ça ne plaisante pas. Tout est impeccable, propre, lisse, très contemplatif, hollywoodien. Des graphismes ahurissants, des jeux de lumière magnifiques, le réalisme des personnages, de leurs expressions, de leurs postures, j’étais clairement pas prêt à voir tout ça. C’est clairement le gros point positif de ce God of War, on est dans une toute nouvelle dimension. C’est ma-gni-fique, c’est tout. Et qu’est-ce que c’est plaisant de se balader dans la grande région de Midgard, surtout qu’il y a des coins dans le jeu : oh my god comme ils sont beaux. De vrais tableaux, clairement, que l’on ne se lasse pas de regarder. Même si on sent que nos consoles sont à bout de souffle, mon ancienne (PS4 fat) ne pouvait même pas le faire tourner, et bien on comprend pourquoi maintenant. Tous ces détails, ces références à la mythologie nordique, cette atmosphère fabuleuse qui règne tout au long du jeu, vous allez pas finir d’en prendre plein les yeux.
Ils ne sont pas là pour enfiler des perles
Kratos et Atreus, père et fils, deux hommes complètement différents mais qui vont au fur et à mesure, se rapprocher et tisser ce fameux sentiment familial que l’on appelle l’amour. Mais avant ça, il va y en avoir des péripéties, cela ne va pas être évident. Sans rentrer dans les détails, on va rencontrer de nombreuses personnes, des alliés, des ennemis, mais aussi de vilains monstres, tout au long de notre quête. Ce ne sera pas de tout repos. Mais qu’importe, Kratos et son fils ont une mission, et une très belle mission, ils seront prêts à tout pour la mener à bien. Et j’ai beaucoup apprécié ce feeling entre ce père débutant et son fils, on assiste à cette relation compliquée mais qui est totalement vraie. C’était hyper touchant par moment, j’ai vraiment eu l’impression d’être impliqué dans leur histoire, dans leur vie. Il faut dire que Santa Monica Studio s’est surpassé dans l’écriture des dialogues, dans les émotions que dégagent les personnages, du très beau boulot. Un Kratos vieilli, plus sage, plus réfléchi, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à son nouveau tempérament, je l’ai même trouvé ennuyeux parfois. Et Atreus, jeune garçon, qui commence tout juste à comprendre la vie, lui au contraire était plus intéressant niveau personnalité, même si et vous le verrez par vous-même, on a envie de le tuer à plusieurs moments tellement que cet enfant peut être chiant. Chacun aura son avis sur la question, en tout cas, ce God of War ne nous laisse pas indifférent, et c’est bien là l’essentiel.
Un gameplay un peu plus près des dieux
Adieu vue aérienne des précédents opus, et bonjour caméra à l’épaule avec un angle de vue derrière de personnage à la The Last of Us et tous ces jeux du même genre. J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, du moins pour un jeu comme God of War. J’sais pas, je suis sans doute un vieux croûton, mais je préférais quand même l’ancienne formule niveau caméra. Et niveau gameplay, alors là c’est autre chose, rien à voir non plus avec les précédents. Une façon de jouer plus lourde, moins violente, on ressent que papy Kratos fait de la résistance, et que c’est pas évident pour lui. Moins de monstres volumineux, moins de monstres tout court en fait. On est plus dans l’aspect contemplatif que dans l’action, du moins c’est mon ressenti global après avoir terminé le jeu. Alors ça envoie quand même, je veux dire, on prend du plaisir à défoncer tout sur notre passage à grand coup de hache, mais voilà, après l’euphorie des premiers instants, c’est pas non plus hyper ouf. Même si, dans le gameplay de ce God of War, il y a de très bonnes idées, comme l’aspect RPG dans la customisation des armes, des armures de nos héros, de leurs pouvoirs etc. Mais aussi dans la quête en général, Midgard est grand et il y aura plusieurs collectibles à trouver, ce qui apporte de la motivation à tout fouiller et prendre son temps.
Conclusion : quelle grosse claque ce God of War
Oh que oui, j’ai plus qu’adoré mon périple dans ce God of War, qui raconte une magnifique histoire entre un père et son fils. Il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas vanter toutes les qualités du titre, comme ses sublimes graphismes, sa bande sonore magnifique, son ambiance et son atmosphère mature et poignante. J’étais scotché à de nombreuses reprises en jouant à ce God of War, mais aussi parfois déçu, notamment par Kratos et ce qu’il est devenu. L’histoire du jeu explique cela aussi, mais bon, j’espère qu’il se réveillera un peu plus dans les prochains, j’avais l’impression qu’il n’était clairement pas le véritable héros du jeu. Son fils Atreus est le vrai personnage principal du titre selon moi, tout est construit autour de sa personne, tellement qu’à un moment, il va vite devenir relou à son retour. Déçu aussi par les monstres du jeu, on retrouve énormément de fois les mêmes, très peu de grands moments épiques que l’on adore habituellement dans la saga God of War, c’est bien dommage. Un épisode qui mise davantage sur la contemplation et l’observation que sur l’action. Cependant, ce God of War m’a mis un de ces claques, et une magistrale que je me suis envolé loin des terres du nord. Ce God of War est splendide, accrocheur, captivant, il n’est pas exempt de défaut mais à le mérite de vous faire voyager, le temps de quelques heures, dans la peau d’un dieu, et quel dieu ! Merci Santa Monica Studio pour ce chef d’oeuvre.
God Of War est l’un des meilleurs jeux auxquels je me suis adonné. L’histoire de Kratos et son fils est vraiment captivante. De plus, les combats sont intenses et le graphisme est à couper le souffle.