[TEST] Celeste, mon premier coup de cœur de 2018
C‘est le moment de vous donner mon avis sur le dernier jeu de Matt Makes Games : Celeste. Après un Towerfall Ascension plus qu’apprécié par les joueurs et par la presse, le studio revient plus en forme que jamais avec un tout nouveau titre totalement différent du précédent. Celeste est un jeu de plateforme en 2D, un die & retry plus exactement, à la Super Meat Boy. Et pour cette raison, j’avais beaucoup hésité avant de l’acheter. J’avais peur de ne pas être à la hauteur, de passer plus de temps à rager qu’a jouer, c’est le risque de ce genre de jeu. Mais tout compte fait, j’ai craqué. Allez, on achète ce fameux Celeste et on tente de comprendre pourquoi tout le monde est hypé. Difficile de passer à côté de tous ces messages d’adoration, et effectivement, ça m’a grave donné envie d’y jouer moi aussi. J’ai terminé le jeu depuis quelques jours, et il est temps de vous donner mon ressenti. Celeste, mon premier coup de cœur de 2018.
Que l’ascension commence
L‘histoire de Celeste commence tranquillement, on incarne la petite Madeline, cette alpiniste du dimanche s’est donnée un défi : atteindre le sommet de la montagne Celeste. Mais pourquoi ? Dans quel but ? That is the question. Lors de votre ascension, vous croiserez sur votre chemin plusieurs personnages, plus ou moins mystérieux, plus ou moins amicaux, qui vous aideront, vous guideront, vous préviendront des potentiels dangers et menaces de la montagne Celeste. Car oui, la montagne ne sera pas de tout repos pour notre héroïne. Vous le découvrirez bien assez tôt. Une histoire captivante, une histoire touchante, qui se laisse découvrir petit à petit, en douceur, et en subtilité. Ça a clairement fonctionné chez moi, j’ai de suite été très touché, mon petit cœur n’a pas résisté longtemps aux charmes de Madeline et de sa pénible quête. Mais c’est l’objectif de Madeline, à nous d’y parvenir !
Un voyage haut en couleur
Riche dans son histoire, mais également riche dans sa direction artistique, Celeste ne vous laissera pas indifférent. Parfois sombre et lugubre, parfois édulcoré et scintillant, l’univers de Celeste est rempli de tableaux aux thèmes différents qui se mélangent à la perfection. Visuellement, le jeu est dans le même que Towerfall Ascension, le précédent jeu du studio, dans un style pixel-art minimaliste, du plus bel effet. Avec quelques effets 3D pour sublimer le tout, vous serez sous le charme de cette direction artistique absolument exquise. On ressent de suite tout l’amour apporté par le studio dans la création de ce jeu, dans les décors avec ces graphismes splendides, à l’héroïne et aux personnages que l’on rencontre sur notre route, ou encore dans les quelques cinématiques qui habilleront votre progression. Honnêtement, c’est vraiment super joli. Au début du jeu, une ambiance sombre et froide nous accueille, avec des décors aux teintes inquiétantes, mais plus on monte en altitude, plus on découvre de nouvelles couleurs, un tout nouveau monde. L’ascension de Madeline est pleine de surprises.
C’est dans l’échec que l’on apprend
Ouais bon, j’ai publié le rare moment où je ne suis pas mort comme une merde, j’ai le droit de me la péter quand même un peu nan ? Haha, c’est indéniable, et je préfère vous prévenir de suite, vous allez mourir beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup… beaucoup de fois. Mais c’est dans l’échec que l’on apprend, et c’est totalement vrai dans Celeste. Il sera rare que vous y arriviez dès le premier essai, mais ce n’est pas grave, vous allez recommencer. Et au bout d’un moment, et de quelques tentatives ratées, vous allez réussir, et vous serez fier, très fier. Le jeu en soit n’est pas excessivement difficile, c’est le maîtriser qui peut être un chouilla compliqué parfois. Mais a force de persévérance et d’acharnement, je suis certain que vous y arriverez les doigts dans le nez. Dans le jeu, vous aurez de nombreuses aptitudes qui viendront rendre l’ascension « plus facile« , parce qu’il faut bien l’avouer, ce n’est pas de tout repos. Courage !
Celeste, la montagne des challenges
Si vous voulez une dose de challenge, vous allez être servi. En plus d’être un die & retry à la difficulté corsée mais pas insurmontable, Celeste dispose de beaucoup d’autres défis. Lors de votre ascension, vous devrez si vous en avez le courage, collecter quelques fraises, les collectibles du jeu, qui, et c’est précisé dès le début du jeu, ne servent strictement à rien. Enfin, si, à finir le jeu à 100%, et puis, les fraises seront quand même importantes à la toute fin du jeu. Mais ce n’est pas tout, en plus de faire la quête aux fraises, vous aurez aussi la possibilité de partir à l’aventure des cassettes cachées, qui une fois retrouvées, et ce n’est pas évident croyez-moi, apporteront des défis supplémentaires. Autant vous dire que vous n’avez pas fini d’en chier un maximum, mais avec le sourire, parce que bizarrement, on prend du plaisir à le faire. Des heures de jeu en perspective.
On en parle de cette bande son ?
Alors attention les amis, en plus d’avoir de beaux graphismes, une histoire touchante, des personnages attachants, un gameplay au renouvellement constant, Celeste dispose aussi d’une OST de la mort qui tue sa race. Je suis littéralement tombé amoureux de sa bande son, parfaite à écouter in-game mais aussi en dehors, c’est d’ailleurs ce que je fait actuellement. Comment ne pas être totalement conquis par les musiques composées par Lena Raine. Tellement essentielles pour être captivé et inspiré par l’ambiance et l’aura du jeu, j’avoue avoir ressenti quelques frissons dès les premières notes de cette musique, « Reflection« , que je vous invite vivement à écouter. Un véritable régal.
Conclusion : une perle indé à ne pas manquer
Quelle merveille ce jeu, c’est beau, intelligent, difficile mais accessible, gratifiant, bourré de bonnes idées. Un jeu comme on en fait pas si souvent, avec une énorme rejouabilité. Celeste avec ses allures de jeu simpliste est bien plus que ça. Ça parle de sujet pas évidents, de remise en questions, du bien et du mal, de notre reflet dans le miroir. J’ai été très inspiré et très touché en jouant à ce jeu, je me suis retrouvé totalement. Fan de cette direction artistique, de cette ambiance froide et difficile, fan de cette bande sonore qui s’adapte parfaitement aux situations du jeu et qui est remarquable. Mais aussi fan de l’envers du décor, de la morale et des messages choisis. Celeste est mon premier coup de cœur de cette année 2018, et pourtant j’étais pas chaud chaud pour le faire au départ, et j’aurais été très con de passer à côté d’un tel titre, disponible sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch pour 20€ environ.
Merci pour ton test ! Franchement j’aime beaucoup la DA aussi et j’avais bien aimé Super Meat Boy. En plus si l’OST est géniale, alors je pense que je vais me le prendre sur Switch 😀
– Ouais, et je pense qu’il est idéal sur Switch en effet pour y jouer partout. Tu vas vraiment t’amuser je pense !