[TEST] Yono and the Celestial Elephants, un Zelda-like trop choupi
Salut amis internautes, aujourd’hui je vous propose une nouvelle aventure vidéo-ludique ! Depuis samedi dernier, j’ai eu l’occasion de jouer à un tout nouveau jeu indépendant qui me faisait de l’œil depuis son annonce, Yono and the Celestial Elephants par le studio Neckbolt Games. Disponible en téléchargement sur Steam et sur Nintendo Switch, le créateur du jeu Niklas Hallin m’a gentiment confié une clé Nintendo Switch afin de pouvoir le tester. Et après quelques heures de jeu, j’ai terminé l’aventure Yono and the Celestial Elephants, ce Zelda-like imaginé par un seul homme. Etant assez friand de ce style de jeu vous le savez, j’ai pris beaucoup de plaisir à voyager à travers cette jolie histoire. Et, ça tombe bien, je vous donne mon avis le concernant, tout de suite ! Bonne lecture les copains.
Le monde a besoin de toi Yono
Pour résumer, on incarne Yono, une éléphante trop mignonne, nouvelle protectrice du monde, descendante d’une lignée qui, une fois tous les milles années, descendent sur terre afin d’aider à repousser le mal. Voilà en gros le topo de l’histoire de Yono and the Celestial Elephants, une intrigue assez simple à comprendre, qui s’intensifie au fur et à mesure. Étant débutant en question de sauver le monde, Yono va devoir se faire quelques amis, habitants de diverses contrées, afin de comprendre réellement son rôle et ses aptitudes. Il va falloir donc explorer cette riche histoire d’un monde où les humains, les squelettes et les robots vivent en harmonie et s’entraident. Yono a du pain sur la planche, à peine arrivée, elle est déjà en route, même pas le temps de souffler un peu.
C’est mignon à souhait
J‘avoue que la chose qui m’a donné le plus envie d’y jouer à son annonce lors du Nindies Showcase c’est le fait d’incarner cet éléphant beaucoup trop cute pour être vrai. Lors de sa présentation, j’avais remarqué sur les réseaux sociaux que je n’étais pas le seul à avoir directement craqué sur sa petite bouille. Ah, les animaux, ma faiblesse… Revenons à nos moutons, où du moins à notre éléphant, Yono and the Celestial Elephants c’est de la couleur, une ambiance enfantine, une direction artistique simpliste, voire trop simpliste, mais qui est du plus bel effet. On a l’impression dès les premiers instants que Yono and the Celestial Elephants est niais, voire gamin, mais ce n’est pas le cas, et vous le constaterez en avançant dans le jeu. Il dégage une atmosphère relaxante, sereine, apaisante, qui détend et nous fait voyager. Et j’avoue avoir été assez réceptif à cette ambiance trop choupi, les différents environnements aident beaucoup, ainsi que les musiques qui habillent efficacement le tout.
Un gameplay accessible, trop même
Le gameplay de Yono and the Celestial Elephants n’est absolument pas compliqué à maîtriser, il est même d’ailleurs excessivement simple. Il faudra donc se déplacer, ouvrir des coffres afin de récupérer de nombreux objets, casser des pots pour en découvrir le contenu, et interagir avec de nombreux éléments comme le vent ou encore l’eau, grâce à la trompe de Yono afin de progresser. Quelques ennemis et boss feront aussi leur apparition, mais de ce côté là, rien de difficile également. Les combats ne sont pas super énergiques je vous préviens d’avance, en général, il suffit simplement de leur donner un coup de boule pour les mettre K.O. Rien de bien sorcier, vous l’avez compris, et c’est d’ailleurs dommage, mais en même temps, je ne vois pas ce qu’un éléphant peut faire d’autre. Si vous recherchez du challenge, Yono and the Celestial Elephants ne vous l’apportera pas, que ce soit dans les combats ou encore dans les énigmes disponibles, qui sont globalement (trop) simples à résoudre. Mouais…
Quelques détails qui ne trompent pas
Doté d’une ambiance mignonne, d’un style original, et de nombreux clins d’œil à la saga Zelda, Yono and the Celestial Elephants possède quelques arguments qui vous donneront sans doute l’envie d’y plonger. Chaque environnement donne lieu à de nouvelles mécaniques pour les énigmes, et j’ai trouvé cet aspect plutôt bien utilisé, malgré la simplicité trop présente. Les musiques composées également par le créateur du jeu, sont en totale adéquation avec l’ambiance de chaque monde, certaines sont joyeuses, d’autres beaucoup moins, parfaitement en accord. L’histoire elle même aux allures simplistes, n’est absolument pas ciblée pour les enfants, mais bien pour les adolescents/adultes qui adoreront discuter avec tous les habitants afin d’en savoir davantage. D’ailleurs, il faudra partir en quête de quelques items (que je vous laisse découvrir) afin de compléter les textes sacrés de l’histoire des éléphants célestes. Une histoire touchante, profonde, pas évidente à suivre mais qui vous tiendra en haleine quelques heures, le temps de la conclure.
Conclusion : vous passerez un bon moment avec Yono
Pour un jeu crée par un seul homme, je dois avouer que je suis plus qu’impressionné, Yono and the Celestial Elephants est un jeu de réflexion et d’aventure que l’on déguste avec plaisir. Terminé en moins de cinq heures, la durée de vie est malheureusement beaucoup trop courte à mon goût. Le jeu mise énormément sur l’aura mignonne que dégage Yono, oubliant au passage d’ajouter du charisme aux personnages secondaires. Pas de gros challenge en vue, ni de difficulté, je n’ai d’ailleurs jamais vu l’écran de game over, mais c’est pas grave, on fait vite abstraction et on se laisse porté facilement. La réalisation de Yono and the Celestial Elephants est aussi le gros point fort du jeu, c’est fluide, c’est joli et coloré, ça se joue parfaitement sur Nintendo Switch en mode portable, dans le lit, le soir avant d’aller se coucher. Disponible à petit prix en téléchargement, si vous souhaitez un jeu sans prétention, accessible à tous, pour les petits comme les plus grands, c’est le jeu idéal pour passer un bon moment.