[TEST] Phantom Trigger, un Hack’n Slash cyberpunk surprenant
Disponible depuis vendredi dernier sur l’eShop Switch, j’ai eu la chance de recevoir un nouveau jeu à tester sur le blog. Phantom Trigger, le nouveau bébé développé par Bread Team et publié par Tiny Build (Mr. Shifty). Après quelques heures de jeu et l’aventure presque bouclée, j’ai beaucoup de choses à dire le concernant, qui est disponible je le rappelle, en téléchargement uniquement sur l’eShop Nintendo Switch pour 14.99€ et également sur PC sur Steam (20% de réduction lors de la semaine de lancement). De suite comparé à Hyper Light Drifter par beaucoup de personnes pour son look rétro, ses lumières néons et son gameplay ultra nerveux, est-ce réellement un jeu de la même ampleur ? Qu’ai-je pensé de Phantom Trigger manette en mains ? Voici mon test du jeu rien que pour vous les amis !
Un look néorétro magnifique
Hop la, le jeu commence, on est de suite plongé dans cet univers rétro pixelisé que j’adore tant, et la version Nintendo Switch n’a pas a rougir de la monture PC, c’est exactement le même. Un mélange d’effets anciens et modernes, du minimalisme, de jolies lumières et couleurs vives qui font du bien aux yeux, et ceci durant toute votre aventure dans Phantom Trigger. C’est un style que j’aime beaucoup, que l’on voit d’ailleurs dans pas mal de jeux en ce moment, depuis l’apparition d’un certain Shovel Knight qui a clairement relancé la tendance du rétro, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. Dans celui-ci, on est vite subjugué par ces jolis effets de lumière, ces décors simples mais efficaces, cette aura et cette ambiance particulière. De petits détails mélangés à d’autres, qui font une sublime direction artistique. Et je ne vous parle même pas de la musique, écouteurs dans les oreilles, un régal. J’en suis déjà fan.
Une histoire complexe et fragmentée [SPOIL]
Dans Phantom Trigger, on incarne Stan, cet homme dans son lit d’hôpital. Pourquoi est-il dans cet endroit ? Que lui est-il arrivé ? Et bien c’est la grande question de ce jeu. Dans cette histoire, ce n’est pas lui qui va frapper sur tout ce qui bouge, mais un tout autre personnage, que l’on nomme : « L’étranger« . Celui-ci ne se situe pas dans le monde réel, mais dans un autre connecté à l’esprit de Stan. Au fil de votre aventure, on suit donc en parallèle, la vie de ce héros par fragment, par bribes de quelques secondes. Nos actions dans le monde connecté à des répercussions sur les souvenirs et le mental de Stan. À nous de trouver une solution pour qu’il aille mieux. Croyez-moi, il va vous falloir du temps avant de comprendre quelque chose à l’histoire de ce Phantom Trigger. Au départ, je ne voyais clairement pas le lien entre les deux univers, mais au fil de notre quête, les choses commencent à s’éclaircir.
Un gameplay nerveux mais répétitif
Côté gameplay, il y a de quoi faire dans Phantom Trigger, et dans un style Hack’n Slash, forcément, il va y avoir des kills par milliers. Dans celui-ci, il faudra donc vaincre quelques monstres et mutants dans cet univers flashy temporel. On a la possibilité d’utiliser des sortilèges, des combos, des éléments du décor, et parfois même certains ennemis après avoir été vaincus, deviennent des armes efficaces. Pour faire le grand ménage, on a en notre possession trois armes, se caractérisant via les jauges en haut à gauche de l’écran (bleue, verte et rouge). La bleue est une épée, la verte est un fouet et la rouge de gros poings énervés. Trois possibilités qu’ils faudra donc utiliser afin de repousser le chaos dans ces lieux. La particularité de ces armes, c’est que plus vous les utilisez, plus elles progressent en niveau, donc deviennent plus fortes. Quelques sanctuaires dispatchés dans les recoins des niveaux vous aideront aussi à monter plus rapidement vos armes. J’ai beaucoup aimé les possibilités de gameplay avec ces couleurs, que ce soit en combat ou alors en résolvant quelques énigmes du jeu. Malheureusement, comme dans la plupart de ce style de jeu, cela devient vite répétitif, mais ça ne gâche en aucun cas les capacités du jeu.
Une difficulté bien présente, parfois rageante
Vous vouliez jouer à Phantom Trigger pour vous détendre après une longue journée au boulot ? Oubliez de suite cette idée, ce jeu n’est pas du tout relaxant, bien au contraire. La difficulté de celui-ci est omni-présente, il va falloir vous armer de patience, de réflexe et de self-control à 100%. Il ne blague pas, il ne pardonne, attendez-vous à mourir, souvent, voire très souvent. Le manque de check-point est la principale cause, en plus de monstres et de boss parfois ultra difficiles ou chiants à vaincre. Il m’est même arrivé de réussir à vaincre un boss sans savoir comment, en appuyant sur tous les boutons, en esquivant régulièrement, j’ai quand même réussi. Phantom Trigger est un excellent défouloir en revanche, idéal pour passer vos nerfs sur ces démons à coups de points, coups de lance et d’épée. Mais ouais, la difficulté est quand même relevée, même si au fil du jeu, on arrive à acquérir certains réflexes et un certain skill. Beaucoup d’entre-vous abandonneront au commencement, ce qui est une erreur, Phantom Trigger est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps.
Conclusion : c’est fun, addictif, ryhtmé
Phantom Trigger est une bonne surprise, et c’est sympa d’avoir ce style de jeu sur Nintendo Switch, jeu que l’on peut jouer partout, quand on veut, où l’on veut. Cependant, j’ai repéré quelques petits défauts lors de mes sessions, notamment au niveau du temps de chargement, qui au démarrage est excessivement long, du moins pour ma part. Ensuite, quelques cafouillages de traduction, ou encore des bugs aléatoires. Ces petits choses sont insignifiantes, mais vous le savez, je ne vous cache rien. Cependant, l’atmosphère et la manière de jouer de ce Phantom Trigger mérite clairement le coup d’œil. Disponible sur Nintendo Switch et sur PC, c’est un jeu qui passe le temps, qui défoule et qui se dévoile progressivement. Bread Team et Tiny Build peuvent être fiers d’eux, c’est un très bon jeu !
Allez-vous craquer pour Phantom Trigger ?