[TEST] Tunic, bien plus qu’un Zelda-like
5 ans, et oui, ça fait déjà 5 ans que Tunic a été présenté pour la toute première fois. C’était pendant l’E3 2017 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il avait suscité pas mal d’intérêt. Le jeu crée et développé par un seul homme, Andrew Shouldice est enfin disponible depuis le 16 mars dernier sur PC et consoles Xbox (day one Xbox Game Pass). Comment te dire que je n’ai pas attendu très longtemps pour l’installer. Personne ne savait s’il allait débarquer sur le Xbox Game Pass, et bien si et quel plaisir pour nous, joueurs ! Et après une bonne vingtaine d’heures, j’ai terminé Tunic, eh oui, et tu connais la chanson, aussitôt un jeu fini, aussitôt je t’en parle ici. Mon avis sur le jeu, c’est maintenant !
Rusé comme un renard
Dans Tunic, on y incarne un petit renard à la mèche rebelle, qui se réveille, seul sur le sable et qui reprend petit à petit ses esprits. On ne sait pas ce qui s’est passé, notre héros se lève sans aucun souvenir, aux pieds d’un escalier. Bon bah pas le choix faut y aller comme dirait Faf Larage, on se lève et on tente de trouver des réponses. En explorant, on fait la rencontre d’un esprit, qui a l’apparence d’une femme, retenue captive, et c’est à nous de tenter de trouver un moyen pour la libérer. À nous d’explorer un vaste monde aux multiples secrets, que l’aventure Tunic commence ! Ouais je sais, ça t’a donné envie n’est-ce pas ? C’est pour résumer, l’intrigue du jeu, qui tient je te l’accorde sur un post-it, mais vraiment, ce n’est pas le plus important dans ce jeu. Comme dans le premier opus de The Legend of Zelda dont il s’inspire grandement, Tunic est un jeu qui te raconte une histoire à travers l’exploration et la façon dont tu vas progresser dans le jeu. Et ça lui va plutôt bien.
Une direction artistique très jolie
Alors là, vreuuument, on en parle de cette direction artistique absolument magnifique ? Bien évidemment que oui on va en parler ! C’est clairement l’une de ses plus grandes qualités. Graphiquement c’est tout mignon, c’est coloré, c’est original, un petit bonbon. Une 3D isométrique + une direction artistique comme celle-ci, il ne m’en fallait pas plus pour tomber sous le charme. On explore de nombreuses zones avec chacune sa propre identité, que ce soit des grottes, une montagne, une forêt ou encore des ruines, Tunic arrive facilement à nous séduire par son visuel. Et même ce petit renard est trop kiki. ♥ Visuellement très attrayant ça c’est une certitude, les musiques et l’ambiance sonore ne sont pas en reste. Un régal ce Tunic pour les yeux mais aussi pour les oreilles.
Un renard qui s’inspire des meilleurs
Côté gameplay, Tunic est un Zelda-like, et ça se joue comme un Zelda à l’ancienne. Les fans de la licence de Nintendo vont très vite trouver leurs marques, avec un renard qui s’inspire jusqu’à la tenue de Link quoi. Bon, pas de bonnet sur la tête mais la tunique est là. On y retrouve donc de l’exploration, de la collecte d’items, que ce soit de l’équipement (épée, bouclier etc…), des énigmes à résoudre, et des boss qui ne sont pas venus pour enfiler des perles. Le jeu nous pousse à explorer, nous n’avons aucune indication, à nous de lire les panneaux, de tenter de trouver le bon chemin en nous aidant d’un manuel, dont les pages sont éparpillées un peu partout. Un manuel « papier » qui va nous aider à nous y retrouver, qui va jouer un rôle de carte, mais pas que. Je te laisse le plaisir de la découverte.
Tunic c’est aussi un level design efficace et ingénieux, avec de nombreux secrets bien cachés, un univers cohérent et plein de mystères, qu’on découvre avec beaucoup de plaisir ! Mais, car il y a un mais, si tu pensais que ce jeu était une promenade de santé, genre que tu allais te balader pépouze les doigts dans le nez, et bien tu t’es trompé. Tunic a un petit côté Dark Souls dans sa manière de jouer dont on ne s’imagine pas, comme quoi, l’habit ne fait pas le moine toi-même tu sais. Avec une difficulté bien révélée par moment, notamment face à certains boss qui faudra bien cerné pour réussir à les vaincre, Tunic arrivera à jouer avec ton self control. Donc ne t’inquiète pas si tu as une envie de défoncer ta manette de rage, on se détend, on respire et on recommence. Également, on y trouve des « statues« , un peu comme les feux de camps dans les « Souls », qui nous permettent de nous soigner, de sauvegarder, mais aussi d’augmenter nos compétences. Attaque, défense, magie, endurance et tout le trinlinlin, afin d’être le plus vaillant des renards. Et pour ça, bah faut rien lâcher, tu connais.
Conclusion : Tunic ou pas ? Oh que oui
Bien sûr que je nic, de ouf même ! Je ne peux que te le recommander si déjà tu kiffes les jeux Zelda comme moi, vu comment ça s’inspire, l’hommage est vraiment chouette ! Et puis parce que c’est plus qu’un Zelda-like. Avec sa direction artistique toute mignonne, son exploration omniprésente, un challenge vraiment bien dosé ou encore une belle durée de vie (environ 20h pour en voir le bout), Tunic mérite vraiment qu’on s’y attarde et qu’on tente l’aventure ! J’ai adoré, parce que oui il pompe pas mal par-ci par-là, mais il le fait bien et arrive tout de même à apporter sa p’tite touche à lui. Et dire que le jeu est développé par un seul homme, c’est beau. Il ne faut pas avoir peur de se sentir perdu, c’est totalement assumé, et c’est ce qui fait le charme de Tunic. Petit renard, grande aventure, énorme coup de cœur !