[TEST] Super Monkey Ball : Banana Mania, le jeu qui te fait perdre la boule
Joyeux anniversaire Super Monkey Ball ! Eh ouais, la saga Super Monkey Ball fête déjà ses 20 ans d’existence, qu’est-ce que ça passe vite. Et pour célébrer tout ça, car comme le disait bien Lorie : « À 20 ans, rien n’est impossible… », nous avons le droit à Super Monkey Ball : Banana Mania, qui est en fait une version remasterisée des deux premiers opus avec quelques niveaux venant de Super Monkey Ball Deluxe. Pour la petite histoire, le premier épisode est un jeu d’arcade, puis adapté sur console, il fait d’ailleurs partie des jeux de la Nintendo GameCube, la seule, la vraie. Ma première fois avec Super Monkey Ball c’était au justement sur une borne Nintendo GameCube au Flunch je crois, et je m’éclatais comme un petit foufou. Aujourd’hui, c’est disponible sur PC et consoles depuis le 5 octobre dernier, qu’est-ce que ça vaut ? Voici mon avis de la version Nintendo Switch !
En avant les singeries !
Déjà, qu’est-ce que Super Monkey Ball ? On va pas se mentir, même si ça date déjà de 20 ans, c’est pas forcément une licence hyper connue, donc il se peut que tu ne connaisses pas. Super Monkey Ball développée par Amusement Vision et éditée par SEGA (c’est plus fort que toi) est une série de jeux où le but est de diriger un singe enfermé dans une boule vers la fin de stage. Il faut incliner les plateformes du niveau pour diriger la boule, en évitant les pièges, les trous, et de tomber dans le vide, sinon on recommence à zéro. Et tout ça en un minimum de temps, 60 secondes. Dans ce Super Monkey Ball : Banana Mania, il faudra également ramasser un certain nombre de bananes éparpillées en peu partout dans les niveaux, afin que ton score final soit le best of the best.
Le concept est quand même cool et amusant, on parcoure de nombreux niveaux en contrôlant cette sphère, faire ce qu’on peut pour éviter de tomber, de faire le meilleur score possible. Ajoute à ça une bonne sensation de vitesse, parfois trop d’ailleurs, et de la difficulté bien corsée. Et ça, dès le début en fait. Ou alors c’est que je ne suis pas super doué, mais ça, j’en doute. C’est un style de jeu qui respire les années 2000, une bonne dose de nostalgie d’un genre de jeu qui ne se fait plus trop aujourd’hui malheureusement. Sinon, Super Monkey Ball : Banana Mania est un die & retry, tu perds, tu recommences, on ne tourne pas autour du pot. Clairement, il se peut que tu ressentes une certaine frustration, une folle envie de lancer ta manette contre le mur à force de perdre encore et encore. Retiens-toi et réessaies, tu vas finir par y arriver haha. Après c’est vrai que la caméra et le level design n’aident pas vraiment, on sent qu’il y a une grosse dose d’hasard dans la construction de niveaux. Mais bon, si tu galères, tu verras, ils vont te proposer un système d’aide, oui ils me l’ont proposé à moi aussi…
Sinon, j’ai testé la version Nintendo Switch du jeu, et côté technique, je n’ai rien à redire. C’est fluide, c’est dynamique, que ce soit en mode portable ou en mode docké. J’ai quand même une préférence pour le mode portable pour un jeu tel que Super Monkey Ball : Banana Mania. Faut être rapide, avoir de bons reflexes, bien concentré, très réactif. Et du coup le mode portable s’y prête mieux. Sinon graphismes et tout le trinlinlin, c’est coloré, c’est mignon, mais ça casse pas trois pattes à un singe, euh à un canard du coup. Certes les graphismes ont été retravaillés, mais il faut bien avouer que ça reste quand même assez léger. En revanche, côté musiques et bande sonore, je sais pas si c’était celles d’origine, j’avoue ne pas m’être renseigné sur le sujet, mais elles sont très rythmées, entrainantes, et très kawaii, j’adore !
Mais c’est qu’il y a de quoi faire dit donc
Niveau rapport qualité/prix, Super Monkey Ball : Banana Mania ne se fout pas de toi, 300 niveaux à jouer, un mode histoire, un mode défis. Il y a également 12 mini-jeux pour t’amuser comme jamais entre copains (ou perdre des amitiés d’ailleurs…). Avec la présence de la boxe, du golf, de la course, du tennis, du foot, mais aussi et surtout Monkey Target où il faut propulser ton singe et le faire atterrir sur les cibles, c’est bien fun haha. Bref, de quoi faire pour passer une bonne soirée sur le canapé. Et si tout ça ne te suffisait pas (gourmand(e) va), il y a également des défis contre-la-montre, mais aussi la possibilité de dépenser ta tune dans la boutique ! Eh ouais, les sous que tu auras durement gagné, et bien tu vas pouvoir les utiliser pour t’acheter des tenues alternatives pour tes singes préférés, mais aussi pour acquérir de nouveaux personnages comme Sonic & Tails ou encore Kiryu de la saga Yakuza. La vérité c’est que tu n’es pas du tout prêt(e) à lâcher la manette, surtout si tu es un(e) adepte du scoring et du challenge, et dieu sait qu’il y en a.
Conclusion : un plaisir de retrouver la Monkey Family
Il y a des jeux comme ça, où tu sais que tu vas en chier, mais sur lesquels tu vas quand même passer de bons moments. C’est le cas me concernant pour Super Monkey Ball : Banana Mania, je savais à quoi m’attendre, je ne suis pas déçu haha. Il faut dire aussi que la nostalgie aide aussi pas mal, ça faisait longtemps que je n’avais pas touché à un Super Monkey Ball, et ce Banana Mania est très sympa. Le jeu n’est pas exempt de défauts, notamment sa difficulté qui peut en rebuter plus d’un, ses soucis de caméra et cette impression de « jeu à l’ancienne » avec ses mécaniques lourdes et peu intuitives. Mais c’est aussi ce qui fait le charme d’un Super Monkey Ball, avec ses airs de jeu tout mignon, et bien il arrive à te mettre en PLS en quelques instants. Le challenge est au rendez-vous, le jeu est riche en contenu, 300 niveaux à parcourir, des modes de jeux amusants, des persos/tenues à débloquer, que demander de plus ? Du skill ? Ah, ça j’ai pas, sorry…