[TEST] Paper Mario : The Origami King, voici mon avis
Annoncé deux mois avant sa sortie, un nouvel opus de la licence Paper Mario a fait son apparition le 17 juillet dernier sur Nintendo Switch, Paper Mario : The Origami King. Une excellente nouvelle pour les fans de la saga (comme moi), à peine annoncé que je voulais déjà y jouer, genre maintenant, tout d’suite haha. Ayant adoré les opus précédents comme Paper Mario sur Nintendo 64, Paper Mario et la Porte Millénaire sur Nintendo GameCube ou plus récemment Paper Mario : Color Splash sur Wii U, c’était impossible pour moi de passer à côté. Du coup, qu’ai-je pensé de ce nouvel opus Nintendo Switch ? C’était cool ou pas vraiment ? À la hauteur des précédents (sauf celui sur 3DS on est d’accord) ? Et bien sans plus attendre, voici mon test du jeu !
Le royaume de papier va mal…
Tu connais les bails, la Princesse Peach est en danger, elle a besoin de l’aide de Mario, c’est comme ça depuis la nuit des temps. Mais cette fois, ce n’est pas de la faute de Bowser, laisse moi t’expliquer tout ça. En gros, dans ce joli royaume de papier, tout se passe comme sur des roulettes, Mario et Luigi se dirigent vers le château afin de rendre visite à la Princesse Peach. Une princesse qui n’a pas l’air comme d’habitude, elle qui d’habitude est aussi plate qu’une feuille A4 est devenue un origami. Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ? Oh mon dieu, c’est un coup du Roi Olly, frère d’Olivia notre nouvelle acolyte. Il a plié la Princesse Peach, a volé son château et l’a encerclé de rubans afin que personne ne lui barre la route. Voilà dans les grandes lignes l’intrigue de Paper Mario : The Origami King, une histoire pliante comme tu peux le constater…
Clairement, c’est pas l’histoire du siècle hein, c’est pas ce qu’on demande généralement à un Mario, mais à un Paper Mario, un p’tit peu quand même. Le scénario est simple, le Roi Olly a foutu la merde, il a plié tout ce qu’il pouvait, c’est à nous d’arranger tout ça. Perso, ça me va très bien, j’ai beaucoup apprécié l’histoire de ce Paper Mario : The Origami King, le duo Mario x Olivia fonctionne parfaitement, on y fait la rencontre de chouettes personnages secondaires, de nouveaux alliés etc… L’histoire de ce Paper Mario est très drôle, c’est la base d’un Paper Mario, toujours une touche d’humour. Elle est touchante à certains moments aussi, j’étais hyper triste à un passage du jeu, je ne m’y attendais pas haha, avec de beaux messages tout ça tout ça. Franchement ça casse pas trois pattes à un canard, mais ça fait le boulot, j’ai bien apprécié !
Qu’est-ce que c’est beau
Comme quoi, pas besoin qu’un jeu fasse du 4K en je n’sais combien de Teraflops pour qu’il soit sublime. C’est le cas de Paper Mario : The Origami King, un jeu d’une telle beauté, dont je me suis jamais lassé au fil de l’aventure. Un monde tout en papier avec des personnages en 2D dans des décors en 3D, une direction artistique de l’amour qui tue sa race, c’est juste magnifique. Et que ce soit en mode télé ou en mode portable, c’est réussi ! Perso, j’ai joué exclusivement en mode portable, et j’ai vraiment pris un immense plaisir à contempler les nombreux mondes de Paper Mario : The Origami King. Qu’on soit perdu dans un immense désert, à naviguer dans un vaste mer et j’en passe, cet opus ne déçoit jamais côté artistique. C’est très beau, c’est coloré, dynamique, je suis fan de cette DA. ♥
Côté gameplay, du bon et du moins bon
Bon, je vais commencer par ce que j’ai le moins aimé dans ce Paper Mario : The Origami King, comme ça, ce sera fait. Le nouveau système de combat avec cette arène circulaire où il faut tourner les segments de l’arène pour aligner les ennemis afin de les vaincre, mouais. Je n’ai pas trouvé ça hyper amusant, sauf face aux boss de fin de niveau où là, oui, on est d’accord, ce système prends tout son sens. Mais face à de petits ennemis, bon, c’est pas fou fou quoi. On tourne, on aligne, on choisit son attaque et voilà on gagne des pièces. Oui, juste des pièces, pas d’EXP, bah non, il n’y a plus aucune dimensions RPG dans les jeux Paper Mario, et ça c’est clairement dommage ! Ça manque terriblement et ça donnerait au moins l’envie de se battre pour quelque chose d’autre que de pièces. Mais bon, à mon avis, on peut se mettre le doigt dans l’œil pour que ça revienne… Bref, pas terrible cette nouvelle façon de combattre, sauf les fights de boss que j’ai adoré !
Nouveauté assez cool mais pas assez exploité à mon gout dans ce Paper Mario : The Origami King, c’est les Bras multi-pliés. Comme tu peux le voir sur le screen ci-dessus, Mario étend ses bras de papier afin d’atteindre des choses trop hautes, arracher des bouts de décors et même vaincre les ennemis à grands coups de poings. Autres trucs cools dans cet opus, Olivia et ses nombreuses transformations. Les confettis, ces petits bouts de papier que tu vas collecter et qui va te permettre de reboucher des trous dans les zones que tu vas parcourir et j’en passe. Pour te donner une petite idée du système de combat de ce Paper Mario : The Origami King, petit extrait juste en dessous.
Une bonne durée de vie
C‘est quand même un gros morceau ce jeu hein, pour finir Paper Mario : The Origami King, il faut compter entre 20h et 30h de jeu, perso j’ai mis pile entre les deux, 25h. Une bonne durée de vie qui peut vite s’allonger si tu souhaites le finir à 100%. Perso, c’est ce je compte faire, car il y a tellement de trucs à faire comme retrouver tous les Toads, boucher tous les trous avec les confettis, trouver les trésors cachés, les blocs etc… J’ai tellement bien kiffé le jeu que ça m’a vraiment donné envie de le faire à fond, pour une fois, maintenant j’espère juste avoir le temps et la patience pour le faire haha.
Conclusion : j’ai bien kiffé ce Paper Mario
Et bah oui, tout compte fait, malgré un système de combat un peu moyen et l’absence totale d’aspect RPG, choses qui me chagrine fortement, et bien je recommande quand même ce Paper Mario : The Origami King. Pourtant, c’était pas gagné, j’avoue qu’au départ, j’étais un peu déçu. Et tout compte fait, petit à petit, je me suis vite accroché à l’histoire et aux personnages, et ça a matché direct ! Ce que j’adore dans cet opus, c’est surtout son exploration, le fait d’avoir un monde semi-ouvert et de devoir y trouver de nombreux secrets, résoudre des énigmes, taper sur tout ce qui bouge, c’est clairement le gros point fort de ce titre. Ce ne sera surement pas mon épisode fétiche, mais il a le mérite de tenter autre chose, qu’on aime ou pas, au moins ça change. Je te conseille vivement de te faire ton propre avis sur le jeu, et je serai curieux d’avoir ton ressenti dans les commentaires, fais-toi plaisir !