[TEST] Shining Resonance Refrain, faut-il craquer pour ce JRPG ?
Sortie en décembre 2014 sur PlayStation 3, Shining Resonance est de retour dans une version remastérisée baptisée « Refrain » avec tous les DLC disponibles à l’intérieur, ainsi qu’une meilleure optimisation graphique grâce à la puissance des dernières machines. Disponible sur PC, PS4, Xbox One et Nintendo Switch, Shining Resonance Refrain a donc le droit à une deuxième chance, et pour ma part se fut une découverte totale, n’ayant jamais joué à l’opus principal ni a aucun épisode de la saga Shining d’ailleurs. Et grâce à Koch Media France, j’ai eu la possibilité de tester le jeu une semaine avant sa sortie, le temps pour en voir davantage et donner mon avis. Alors avant de commencer, je remercie chaleureusement toute l’équipe de Kochmedia France pour ce soutien, ça fait extrêmement plaisir, sachez-le. Du coup, Shining Resonance Refrain, c’est oui ou c’est non ? Voici mon avis les amis, bonne lecture !
C’est quoi l’histoire du jeu ?
Si vous ne voulez pas être spoilé et souhaitez garder un maximum de surprises concernant l’intrigue du titre, je vous invite vivement à ne pas lire ce qui va suivre. Shining Resonance Refrain raconte une fabuleuse histoire, il y a plus de mille ans, Ragnarok, cette grande guerre a pris fin. Les dragons sont supposés être éteints depuis cette période, mais une dizaine d’années plus tard, on apprend qu’il en reste encore. L’empire de Lombardie est entré en guerre contre le Royaume d’Astorie. Encore une guerre, et c’est à ce moment précis que notre aventure commence. Un jeune homme du nom de Yuma Ilvern est retenu prisonnier dans les prisons de l’empire. Sonia, princesse du Royaume d’Astorie, fait son apparition, et mets tout en oeuvre pour le libérer. Et je vais m’arrêter ici dans les explications de l’intrigue. Autant vous dire que vous allez avoir de nombreux rebondissements dans cette histoire. Cela devient de plus en plus intéressant au fil que le jeu avance, du moins c’est ce que j’ai ressenti. Pourquoi Yuma était-il retenu prisonnier ? Des dragons encore en vie ? Comment cette guerre va se terminer ? A vous de le découvrir.
Graphiquement, c’est comment ?
Pour rappel, Shining Resonance Refrain est une version optimisée de la version PS3, et graphiquement, le jeu reste assez similaire à cette version. L’opus original tournait en 720p, contrairement à cette monture qui tourne en 1080p et 30 fps. J’ai testé Shining Resonance Refrain sur Nintendo Switch, en mode dock et portable, et dans les deux cas, c’est très agréable à voir. On est devant un jeu plus fin que sur Playstation 3, encore heureux me direz-vous. Et côté framerate, je n’ai rien ressenti de gênant, je dois dire que j’étais plutôt surpris de voir la qualité du titre sur Nintendo Switch, assez impressionnant. Mais si vous voulez la meilleure optimisation possible, ça se passera sur les autres supports, pour obtenir un 60 fps, sinon la portabilité de la version Nintendo Switch fait clairement le boulot, ça fait plaisir de jouer à Shining Resonance Refrain dans son lit. ♥
Côté gameplay, c’est efficace
Ce que j’ai adoré dans Shining Resonance Refrain c’est son gameplay. Pas de tour par tour dans cet opus, on se retrouve dans un gameplay avec des actions en temps réel, et ça c’est plutôt cool. Dans ce jeu, on peut attaquer, se défendre, lancer de la magie, coopérer avec nos alliés pour lancer des sorts, et un tas d’autres trucs bien sympathiques que je vous laisse découvrir. Je ne vais pas trop en dire ici car certaines attaques sont directement liées à l’histoire du jeu, ce serait dommage de vous gâcher la surprise. En revanche, ce que je peux vous dire, c’est que le gameplay de Shining Resonance Refrain progresse au fur et a mesure. On obtient de nouvelles capacités, on augmente nos niveaux, plusieurs optimisations possibles, vous n’allez pas vous ennuyer. En plus des combats et autres choses classiques d’un JRPG, Shining Resonance Refrain vous réserve pas mal de choses, déjà son mode « Refrain« , qui vous permet de jouer avec deux antagonistes du jeu. Dans le jeu, vous aurez également tous les costumes déjà débloqués dès le début de l’aventure, et également un mode permettant de générer aléatoirement des donjons, afin d’apporter un peu de contenu déjà bien conséquent. Autant vous dire que vous allez avoir de quoi faire dans Shining Resonance Refrain, et c’est tant mieux !
Des points négatifs à retenir ?
Pour commencer, vous l’aviez vu, il n’y a pas de traduction française dans Shining Resonance Refrain, et ça c’est un gros point négatif pour tous ceux qui ne sont pas hyper à l’aise avec l’anglais. Personnellement, je me débrouille, et il faut reconnaître que le niveau d’anglais utilisé dans Shining Resonance Refrain n’est pas bien compliqué à comprendre. Mais quand même, cela va freiner un partie des joueurs qui ne voudront jamais le lancer, et c’est bien dommage. Aussi, l’IA de nos alliés est parfois plus que compliquée, entre ceux qui attendent sagement et ne donnent pas de coup de main lors d’un combat, ou ceux qui se suicident littéralement, c’est pas hyper bien foutu tout ça. Mais sinon, mise à part quelques bricoles de réalisation, Shining Resonance Refrain est plutôt bien réussi. C’est vrai que le principal défaut du jeu, c’est sa non traduction, mais si la langue de Shakespeare n’a plus aucun secret pour vous, vous allez découvrir une petite merveille de jeu.
Conclusion : Shining Resonance Refrain c’est oui !
Je ne m’attendais pas à accrocher autant, mais si. Après une dizaine d’heures de jeu, je suis plus qu’emballé par ce Shining Resonance Refrain. Je n’ai pas encore terminé le jeu, loin de là, il va me falloir encore des heures et des heures pour voir l’ensemble des secrets du titre, mais je suis très optimiste. Il a tout pour me plaire ce Shining Resonance Refrain, des personnages attachants, une histoire de dragons intéressante, des musiques efficaces, un gameplay dynamique et un contenu très étoffé. Pour 40€ (prix conseillé), je trouve que c’est très correct, surtout pour une découverte totale. Tous les DLC sortis sur PS3 sont inclus dans cette version, des nouveaux modes disponibles, franchement ce n’est pas de l’arnaque. Il faut juste se débrouiller avec l’anglais et c’est parti. En tout cas, je passe un très bon moment, j’ai hâte de voir ce que le jeu va me réserver comme surprises, merci Media Vision, merci SEGA et merci Koch Media, Shining Resonance Refrain c’est oui !
Ecrire un test d’un jeu de ce genre après seulement 10h ? Aie Aie Aie… ça manque de crédibilité. On sent que le jeu a été filé gratos par un éditeur et qu’il fallait torcher un test à la va vite… triste
– C’est très mal me connaître, je prends toujours le temps de faire le jeu avant de publier un avis. Si j’ai estimé en avoir vu assez, c’est que c’est le cas. J’en suis au chapitre 5 sur 8, j’ai clairement pris mon temps. Et je peux me permettre de modifier mon avis si besoin. 🙂
Je l’aurais tellement pris
Mais pas de traduction… donc pas d’achat :/ snif
– Ouais, c’est bien dommage parce que c’est très sympa ! :/