[TEST] The Coma : Recut, on ne court pas dans les couloirs…
Quoi ? Encore un jeu qui fait peur en test pour le blog ? Ah bah décidément, en ce moment les survival horror me suivent partout. Bon, ce n’est pas pour me déplaire, en effet j’adore ça, vous le savez. Alors il y a quelques temps, j’avais contacté le studio Devespresso Games afin d’avoir l’occasion de jouer à un jeu qui m’a de suite, tapé dans l’œil dès que je l’ai vu, The Coma : Recut. Disponible sur Steam, PS4, Xbox One et Nintendo Switch, The Coma : Recut est un jeu que j’ai particulièrement adoré, pour diverses raisons que je vais tenter de vous expliquer ici-même dans ce joli test. Alors je vous souhaite une bonne lecture, enfin si vous l’osez…
Il est l’heure d’aller en cours
Voici YoungHo, un jeune lycéen coréen qui a passé une nuit blanche à réviser pour ses examens. Ce jeune homme sera le héros du jeu durant toute l’aventure The Coma : Recut. YoungHo se décide donc d’aller à l’école, épuisé après une nuit de révision, prêt à cette fois-ci, décrocher son fameux diplôme. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu. À peine arrivé à la grille de l’école, une ambulance emportant le corps d’un élève suicidaire s’en va, un élève qui a voulu mettre fin à ses jours dans l’enceinte de l’école pendant la nuit. Oh que c’est excitant comme ambiance n’est-ce pas ? Non ? Bon. Ce n’est pas tout. Youngho est enfin assis à son bureau, dans sa classe, crayon à la main, tentant de réfléchir à ses révisions de la veille. Malheureusement, Youngho est pris de fatigue, ses yeux se referment, de plus en plus, et il s’endormit. Mais, en se réveillant, plus personne, il faisait nuit, il était seul, que s’est-il passé ? À vous de le découvrir.
Un style graphique à tomber
Agréable pour les yeux comme pour les oreilles, The Coma : Recut dispose de tant d’arguments pour vous convaincre de passer quelques temps dans cette école inquiétante. Son style 2D et ses graphismes digne d’une BD, The Coma : Recut arrive tout de même à nous plonger dans son ambiance glauque, oppressante et sinistre. Comme quoi, pas besoin qu’un jeu soit réaliste pour foutre la pétoche, j’ai d’ailleurs en tête un jeu qui confirme ses dires : Lone Survivor, une pépite également. Il faut dire que c’est très joli, on est vite absorbé par le délire du jeu, et son univers. J’ai beaucoup aimé ce sens du détail dans les décors, dans les personnages, dans les situations également avec les protagonistes et les scènes cinématiques. Pas de doublage dans The Coma : Recut, et tant mieux, ce n’est pas nécessaire. En revanche, côté son, vous allez de suite remarquer l’ambiance sonore qui rajoute un sentiment de malaise et de stress immédiat, notamment quand on vous course dans les grands couloirs de cette école. Les musiques sont discrètes mais parfaitement en adéquation avec les situations. Bref, que ce soit visuellement ou côté sonore, les deux font bien le boulot. Immersion garantie les amis.
Il va falloir courir, se cacher, être discret…
Le gameplay, parlons-en si vous le voulez bien, parce qu’il y a pas de mal de choses à dire. The Coma : Recut est comme vous l’avez vu, un survival-horror en 2D, qui se fait plutôt facilement, mais se corse au fil de votre cauchemar. En effet, pas de niveau de difficulté, c’est imposé, chacun sa galère. Et pour vous aider, quoi de mieux que de vous donner aucune arme pour vous défendre ? Et oui, que dalle. Bah quoi ? Vous pensiez avoir le droit à un pistolet ou un fusil à pompe ? Ah non non non, pas du tout, vous pouvez rêver. Vous n’avez que vous-même pour vous aider. Bon, vous avez une lampe torche, indispensable pour parcourir les nombreuses salles et couloirs étranges, afin de comprendre ce qu’on fout dans un tel endroit. Et puis, si vous voyez quelqu’un vous courir après, faites pareil, courez aussi vite que possible. La course c’est pas pour vous ? Et bien cachez-vous dans les vestiaires, dans des casiers ou des armoires. Ou alors, arrêtez de respirer, ne faites plus un geste, et peut-être que vous arriverez à lui échapper. Mais échapper à qui au juste ? Je ne vous en dit pas plus à ce sujet. En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est que ce ne sera surement pas une partie de plaisir.
En effet, vous risquez de mourir, de perdre la tête, d’être essoufflé et j’en passe, mais heureusement, en fouillant un peu les différents endroits de cette école, vous aurez de quoi vous restaurer afin d’être au maximum de vos capacités. Vous allez récolter de l’argent qui vous permettra de payer votre nourriture, mais aussi des notes, que je vous conseille de lire attentivement afin de tout comprendre sur l’intrigue de The Coma : Recut.
Conclusion : c’est court mais qu’est-ce que c’est bon
Honnêtement, malgré quelques petits soucis de chargement et de latence que j’ai ressenti lors de mes sessions, je ne peux que vous recommander The Coma : Recut. Parce que déjà c’est assez rare ce genre de survival horror, avec un style que l’on ne voit pas partout. Tellement habitué du 100% réaliste hollywoodien que ce genre de réalisation fait clairement du bien. Mais aussi parce que c’est très agréable à jouer, même si au départ je dois le reconnaître, j’avais beaucoup de mal à m’y faire. Mais au fur et à mesure, j’ai réussi à me faire au gameplay. The Coma : Recut est un jeu d’une courte durée, je n’aurais pas dit non pour quelques heures supplémentaires mais toutes bonnes choses ont une fin. Alors, si vous avez envie de quelques petits frissons, foncez, mais faites attention à vous, on ne sait pas ce qu’il peut se cacher dans les sombres couloirs de cette école. Bonne chance !
Très franchement, les graphismes ont l’air à tomber. Mais je suis bien trop trouillarde pour tenter ce genre de jeu. Du moins, je vais y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas !
– Oui les graphismes sont superbes, et j’avoue qu’il fout la pétoche. Au moins tu es prévenue !