[TEST] Gears of War 4, un come-back musclé sur Xbox One
Nouveau test sur le blog, et cette fois, cela concerne un jeu Xbox One qui est sorti il y a déjà presque un an : Gears of War 4. Rajoutant neuf années à ça pour obtenir la première apparition du premier volet de la franchise, et oui, ça fait 10 ans que le monde du jeu vidéo a découvert Gears of War. Je dois reconnaître qu’a l’époque, je suis passé à côté, n’ayant pas eu d’Xbox 360, je n’avais pas l’occasion d’y jouer, mais j’ai toujours entendu que du bien à cette saga. Et depuis que la Xbox One est disponible, j’ai eu la possibilité de tous les faire notamment grâce à la rétrocompatibilité 360. Et après tout ça, j’étais plus qu’emballé de faire ce quatrième opus. J’ai pris mon temps avant de l’acheter, déjà parce qu’entre sa sortie et aujourd’hui, il y avait tellement d’autres jeux que j’avais envie de faire, alors j’ai patienté et attendu le bon moment. Et c’est chose faite, j’ai fini il y a quelques semaines Gears of War 4 comme un grand. Alors, est-ce que cet opus m’a plu ? Est-il meilleur que les précédents ? Voici mon avis concernant Gears of War 4 sur Xbox One !
Une ambiance et une introduction à couper le souffle
Depuis Gears of War 3, il s’en est passé du temps, 25 années se sont écoulées depuis les événements du troisième volet. La paix règne dans le monde, l’humanité est sauve, les Locustes ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Cependant, l’humanité est dans un état assez critique, et on ressent cette ambiance dès les premières secondes de jeu. Une ambiance lourde, sombre, entre trahison, mort et souvenirs difficiles. La CGU elle, a néanmoins survécu, dirigé par une nouvelle Première Ministre : Jinn. Elle a d’ailleurs obligé les survivants à se réfugier dans les villes pour les protéger. Les hommes sont remplacés par des robots, les femmes sont utiles qu’a la reproduction, bonne ambiance. Dès les premiers instants, on se doute qu’il y a quelque chose qui cloche dans cette affaire, la paix est de nouveau présente, oui d’accord, mais pour combien de temps ? Les Locustes ont réellement disparus de la surface de la terre ? À nous de le découvrir.
Faisons place à la jeunesse
Dans ce nouvel épisode, ce ne sont plus les mêmes vétérans que dans les précédents, forcément, 25 années se sont écoulées, Marcus et sa clique ont pris un petit coup de vieux. C’est pour cette raison que dans Gears of War 4, on incarne d’autres personnages, Delmont Walker, Kait et James Dominic Fenix qui n’est autre que le fils de Marcus Fenix. Ces trois protagonistes ont choisi de ne plus rentrer dans les rangs et de défier l’autorité de Jinn. Ils décident de fuir, partir loin, vivre librement, éloignés de ce nouveau gouvernement dangereux. Dans Gears of War 4, vous l’aurez compris, on va suivre l’évolution de cette fuite, voir comment ils vont s’en sortir, et comment Jinn va se venger de cet affront. Vivre librement, mais pas sans risques, parce qu’au fil des chapitres, en plus de la menace de Jinn et de ces robots, les choses vont vite évoluer, et pas en bien. Après une mission, le village natal ou vivent les jeunes protagonistes va être attaqué par d’étranges monstres. Déboussolé, James Dominic Fenix comprend que ce sont les monstres du passé, ceux qui ont été vaincus par un homme, et pas n’importe lequel, son propre père. Histoires de famille au rendez-vous.
Une claque graphique, une mise en scène exquise
Un point majeur dans ce quatrième volet, Gears of War 4 est une claque visuelle folle, combien de fois j’ai prononcé devant ma télé : « Wow, c’est beau, ah ouais c’est beau…« . J’ai joué à la version Xbox One, sur ma Xbox One S et le rendu était top, des décors sublimes, les éléments qui se déchaînent, les tempêtes, la poussière, les feuilles, l’architecture, c’est du tout bon. On assiste à chaque instant à une profondeur inégalable, les Gears of War sont réputés pour être de jolis jeux, et bien ce quatrième mets la barre beaucoup plus haute. En plus des graphismes, la mise en scène est importante, la nature prend le dessus, on pourrait même parfois ressentir quelques frissons face aux vent et tornades présents dans le jeu tellement que c’est immersif. Je suis encore impressionné par cet aspect du jeu, qui selon moi, mérite grandement d’être indiqué. Et puis, c’est contemplatif, il m’arrive parfois de rester quelques instants, en haut d’un escalier sur une falaise, à regarder le ciel, ces couleurs, comme un tableau dans un musée. J’ai adoré plongé dans ces différents endroits, sur terre comme sous terre, un voyage indescriptible.
Un gameplay moins raide, dépoussiéré, efficace
Un autre point important dans ce Gears of War 4, son gameplay et ses phases de combats revues et dépoussiérées. En effet, même si le principe du gameplay reste le même, tirer sur tout ce qui bouge, il a été quand même dépoussiéré et dispose désormais de nouvelles fonctionnalités et d’améliorations plus qu’attendues. En plus d’avoir la possibilité, comme moi, de se cacher derrière les blocs et parois pour ne pas mourir trop rapidement, on a la possibilité dans cet opus de saisir un ennemi accroupi et de l’achever d’un coup de poignard ou d’un coup de tronçonneuse selon l’arme équipée. De plus, il est possible de sauter par dessus les pieds en avant, afin de le déboussolé. Et dieu sait que ça m’a bien été utile dans ma progression. J’ai trouvé d’ailleurs que les déplacements des personnages étaient beaucoup plus souples que dans les précédents. Les déplacements se font plus facilement, plus rapidement, plus efficacement, une progression dans la profondeur du jeu notable, qui en avait clairement besoin, il faut bien l’avouer.
Conclusion : un jeu à faire absolument
Depuis le temps que je voulais le faire, je ne regrette pas d’avoir attendu, plus c’est long, plus c’est bon n’est-ce pas ? C’est clairement le cas avec ce Gears of War 4, je ne m’attendais pas à un tel niveau de plaisir et d’intenses heures de jeu. Pour tout vous dire, le fait d’avoir de nouveaux personnages m’inquiétait dès le départ, j’avais peur de ne pas kiffer totalement les nouveaux venus, habitué de Marcus et sa clique, c’était une de mes plus grandes craintes. Et bien tout compte fait, j’ai adopté ces nouveaux protagonistes, et le fait de voir les anciens dans ce jeu m’a soulagé. En plus d’une campagne sombre et efficace, Gears of War 4 reprend ses bases techniques en ajoutant quelques nouveautés. Mais, il n’y a pas que le mode solo dans un Gears, et le mode Horde 3.0 arrivera à vous convaincre que le mode multi de ce quatrième opus sera le meilleur jamais fait dans un Gears of War. Malgré une fin expéditive, j’ai hâte de connaître la suite, et de savoir ce que nous réserve encore une fois, nos héros aux gros bras préférés. Gears of War 4.
Non, pas joué encore ! Je finis Doom et je m’attaque à celui-là. En fait j’attendais d’avoir une télé 4K pour le faire 😉 J’ai adoré les autres, et j’attends de me mettre à celui-là.
– Pareil, je réfléchi sérieusement à acheter une télé 4K. Je pense que tu vas adorer même si la fin est vraiment rapide et choquante selon-moi, tu verras !
Une fin expéditive… pas mieux ahah J’ai bien kiffé le jeu. T’as pas parlé des passages Tower Defense ? Pourtant une bonne nouveauté dans ce GoW 4. Sinon, je suis d’accord avec toi sur tout ce que tu dis et le jeu mérite le détour clairement! 🙂
– Effectivement, j’ai oublié de le mentionner et qu’est-ce que j’ai aimé ces passages dans le jeu. Quelle honte d’avoir oublié ! Merci pour ton retour. 🙂
Comme prévu, après avoir fini Doom (quel pied !), je suis passé à GOW4, et quel plaisir ! Le jeu est très beau (en 4K HDR, wow), rythmé, ça n’arrête jamais. J’ai apprécié la quasi absence de chargements.
Lol mais non ce n’est pas une honte 🙂 J’ai trouvé ces passages difficiles mais très intéressants au final! Avec plaisir 🙂